JUSTICE. Robert Caron, 51 ans, et Yvan Caron, 52 ans, devront rester derrière les barreaux jusqu’à la fin des procédures judiciaires. Les deux frères sont accusés de voies de fait graves et de complot en lien avec l’histoire d’un entrepreneur de Saint-Germain-de-Grantham qui a été passé à tabac en février dernier.
La décision a été lue vendredi au palais de justice de Drummondville par la juge Marie-Josée Ménard. La procureure de la Couronne, Me Bernier, s’est opposée à la remise en liberté des prévenus à cause du caractère grave des accusations qui pèsent contre eux et du fait que la confiance du public envers l’administration de la justice pourrait être minée de savoir que les deux quinquagénaires ont été remis en liberté.
La défense, en la personne de Me Raymond, plaidait plutôt une liberté régie par des conditions très strictes et un encadrement de la part de la famille de Robert et Yvan Caron. «La bonne foi de la famille ne fait aucun doute aux yeux du tribunal», a d’ailleurs tenu à préciser la juge lors de la lecture de la décision.
Les co-accusés risquent une peine maximale de 14 ans de détention, soit la sentence qui s’approche le plus de la prison à perpétuité. Ils reviendront en cour le 20 janvier prochain pour la suite des choses.