«Le Cégep de Drummondville pourra accueillir plus d’étudiants et répondre à un besoin régional»

«Le Cégep de Drummondville pourra accueillir plus d’étudiants et répondre à un besoin régional»
La ministre Hélène David était de passage au Cégep de Drummondville

Bonne nouvelle pour le Cégep de Drummondville. L’établissement pourra dorénavant compter sur 203 700 $ de plus dans l’enveloppe que lui attribue annuellement le ministère de l’Enseignement supérieur du Québec en raison de la hausse de son devis officiel. Ce sont donc 400 élèves qui peuvent s’ajouter aux 1860 déjà inscrits.

«Le Cégep de Drummondville est en croissance et grâce à l’aide financière accordée aujourd’hui, il pourra accueillir plus d’étudiants et répondre à un besoin régional reconnu par les partenaires du milieu», a confirmé la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, qui était de passage à Drummondville, lundi matin.

Celle-ci était impatiemment attendue par la direction de l’endroit et pour cause. Il était question d’une inauguration et d’un autre financement.

Ça déborde !

Le programme Technique d’intervention en délinquance, amorcé en 2015 et qui devient permanent cet automne, recevra une aide financière de 417 000 $. Cet argent permettra différents aménagements et l’acquisition d’équipements qui faciliteront les mises en situation réelles d’apprentissage des étudiants.

Un an à peine après son ouverture, le programme est déjà très populaire. N’offrant que 30 nouvelles places dans le seul groupe qui débutait à la session d’automne, l’établissement a fait face à un surplus de demandes d’inscription.

«On déborde», a répondu spontanément la directrice générale du cégep, Brigitte Bourdages, interrogée sur le nombre d’étudiants suivant ce programme.

Avant d’entamer la session d’automne, pas moins de 90 personnes attendaient que leur nom soit inscrit au programme. Au point où l’établissement a dû ouvrir un groupe supplémentaire. «On pense ouvrir un autre groupe l’an prochain», a indiqué Mme Bourdages.

Selon cette dernière, les besoins d’intervenants spécialisés en délinquance sont grands. Plusieurs milieux seraient d’ailleurs prêts à les accueillir.

«Plusieurs organismes qui viennent en aide aux jeunes et il y a l’établissement carcéral (Drummond) avec lequel on a établi des liens et où il y a des possibilités de stages. Alors, il y a différentes possibilités (pour les finisssants) et l’accueil a été très dynamique par les gens de la communauté», a laissé savoir Mme Bourdages.

En entendant parler Mme Bourdages, la ministre David n’a pu s’empêcher de qualifier le débordement d’heureux problème. Le programme fera l’objet d’un suivi, a laissé entendre celle-ci. «Ces programmes-là font toujours l’objet d’une analyse de pertinence sérieuse. L’attrait de ces programmes, la demande et leur taux de placement.»

«Le programme Techniques d’intervention en délinquance permettra de développer une expertise forte et utile dans les domaines d’intervention tels que la toxicomanie et l’itinérance, et de former des éducateurs spécialisés, des travailleurs des services communautaires et sociaux ainsi que des instructeurs pour les personnes ayant des besoins particuliers», a signalé Hélène David.

Le département du son

La ministre David a par ailleurs profité de son passage au cégep pour inaugurer les nouvelles installations  du programme de Technologies sonores en compagnie d’Armando di Stefano, le coordonnateur du programme.

Depuis 2015, le cégep offre en effet cette technique qui permettra à ses finissants de trouver un emploi en sonorisation d’événement, en studio d’enregistrement, en post production sonore ou encore en intégration sonore pour les jeux vidéo.

Le Cégep de Drummondville est le seul établissement, avec celui d’Alma, à offrir cette technique. Ils ont d’ailleurs ouvert le programme en même temps. À Drummondville, une trentaine de jeunes s’y sont inscrits à l’automne 2015 et une soixantaine d’autres viennent d’entamer la technique à la fin août 2016.

Le laboratoire qui servira à l’enseignement du nouveau programme d’études a bénéficié d’une enveloppe gouvernementale de 828 000 $ afin de favoriser son implantation, depuis l’annonce de sa mise sur pied.

La régie et le studio d’enregistrement musical ont ainsi été rénovés. Un studio dédié à la post production sonore a été construit et la salle de spectacle a eu sa part de modernisation avec un système.

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