Élection de Trump : «J’ai hâte de revenir au Canada»

Élection de Trump : «J’ai hâte de revenir au Canada»
Jérôme Desrosiers (à gauche) a décroché une bourse d'études sportives en 2014 pour aller étudier à l'Université de Wingate

ÉLECTIONS AMÉRICAINES. Jérôme Desrosiers est un ancien élève du Collège Saint-Bernard parti étudier la finance à l’Université de Wingate, en Caroline du Nord. Aujourd’hui, il regrette de vivre aux États-Unis.

«C’est complètement absurde de voir qui les Américains ont élu hier. Ce n’est pas une bonne personne. Il traite les femmes et les personnes à la peau noire comme des moins que rien, s’indigne Jérôme Desrosiers au sujet de Donald Trump. J’ai hâte de finir mes études.» Il vit depuis trois ans aux États-Unis.

La journée des élections, le 8 novembre dernier, les mots «Trump 2016» ou «Donald Trump for president» (qu’on peut traduire par «Donald Trump pour président») ont été peints sur des murs, signe évident que le politicien bénéficie d’un certain soutien en Caroline du Nord.

Pourtant, la crainte est palpable, d’après l’étudiant. 

En retour, Jérôme Desrosiers spécifie que plusieurs de ses amis ne sont pas mécontents de l’accession au pouvoir du milliardaire.

Étant le seul Québécois à l’Université de Wingate, il remarque vraiment les différences entre la mentalité d’ici et celle des États-Unis. «La plupart ne sont jamais sorti du pays, ils sont vraiment dans leur bulle. C’est dommage.»

Questionné sur les impacts qu’entraînera l’entrée à la Maison Blanche de Donald Trump, l’étudiant en finances est d’avis qu’il est trop tôt pour en évaluer les conséquences.

Toutefois, Jérôme Desrosiers constate que le Canada est devenu soudainement une option intéressante pour les militants anti-Trump. «J’ai trouvé très drôle le fait que le site d’Immigration Canada ait planté hier soir», a-t-il terminé.

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