Francis Adam, directeur général à la Ville de Drummondville, a apporté des éclaircissements concernant les processus d’appel d’offres public, particulièrement dans le cas de la nouvelle bibliothèque.
Après avoir précisé que la Loi sur les cités et villes exige des municipalités qu’elles procèdent à un appel d’offres public pour tout projet estimé à plus de 100 000 $, M. Adam a précisément fourni l’exemple du chantier de la bibliothèque municipale. «Nous avons divisé le projet global en plusieurs lots de construction, donnant ainsi l’opportunité à plus d’entreprises locales de déposer des soumissions. À juste titre, des entrepreneurs locaux travaillent ou travailleront sur le projet. Construction Bertrand Dionne, R. Guibeault construction et Technitoit, tous de Drummondville, ont obtenu près de 70 % des contrats octroyés jusqu’à maintenant, sans compter les sous-traitants et fournisseurs choisis par ces derniers qui peuvent, eux aussi, avoir des retombées locales. Nous ne pouvons que nous en réjouir».
Le DG a également fait valoir que «contrairement aux entreprises privées, les organisations municipales n’ont malheureusement pas le pouvoir de choisir leurs fournisseurs lorsque le contrat excède 100 000 $. Quand nous le pouvons, à qualité égale et à prix égal, c’est clair que nous encourageons nos fleurons locaux».
Francis Adam a aussi fait ressortir comme une évidence la sensibilité de la Ville de suggérer des produits locaux dans la plupart de ses appels d’offres.
«Évidemment, dit-il, vous comprenez que c’est le plus loin que nous pouvons aller comme organisation municipale pour ne pas enfreindre les dispositions de la loi provinciale en la matière. Nous croyons en la qualité, en l’innovation et en la performance des produits de Soprema. C’est d’ailleurs leurs produits qui ont été utilisés pour la toiture du bâtiment de la nouvelle bibliothèque municipale de même que pour la grande majorité de nos projets dont, entre autres, la Maison des arts Desjardins, le Complexe sportif et le campus de l’UQTR».