JUSTICE. À la suite d’une mise au rôle par le ministère public, le Drummondvillois Jean-François Toupin-Houle, accusé du meurtre prémédité de Judith Élémond Plante, a été ramené devant la Cour du Québec, vendredi matin, au palais de justice de Victoriaville.
«La poursuite a effectué cette mise au rôle pour que le Tribunal prononce une ordonnance de non-publication sur tous les éléments de preuve en cas de fuite quelconque», a expliqué Me Jean-Riel Naud qui, en défense, a consenti à la requête de la Couronne.
Ainsi, le juge Bruno Langelier a prononcé cet interdit de publication après quoi la cause a été reportée à la date fixée précédemment, soit le 25 novembre.
Par ailleurs, la divulgation de la preuve n’est pas encore complétée. «Plusieurs éléments sont encore attendus», a précisé Me Naud.
Dans cette affaire, les policiers avaient été appelés, vers 5 h le matin du 27 juillet, pour une vérification dans un logement de la rue de l’Aqueduc.
Ils y ont alors découvert la jeune femme de 22 ans, mère d’un poupon d’un an, grièvement blessée.
Son décès a été constaté un peu plus tard en matinée au centre hospitalier où elle avait été transportée.
Les policiers de la Sûreté du Québec n’ont ensuite pas mis de temps à épingler le suspect de 24 ans arrêté en début d’après-midi ce jour-là dans le secteur de Trois-Rivières.
