La promesse de «se tenir tranquille» que Sébastien Lefebvre a fait à des policiers dans le corridor du palais de justice, en juin dernier, n’aura définitivement pas fait long feu. Il devra passer la prochaine année en prison pour avoir séquestré une femme, commis des voies de fait et brisé ses conditions de remise en liberté.
La sentence s’accompagne d’une probation de deux ans et d’un suivi probatoire d’un an, pendant lequel il devra rencontrer régulièrement un agent de probation afin de faire un suivi très serré de sa situation.
Il faut dire que Sébastien Lefebvre a un dossier criminel bien fourni : le Drummondvillois de 35 ans avait déjà des dossiers de voies de fait, d’agression armée et de possession de stupéfiants en cours au palais de justice de Drummondville lorsqu’il a de nouveau été arrêté par les autorités après une chasse à l’homme qui aura duré deux jours, au début du mois de septembre.
La juge Marie-Josée Ménard, qui a présidé la majeure partie des apparitions en Cour de l’accusé, l’avait pourtant bien avisé qu’une entorse à ses conditions de remise en liberté équivaudrait automatiquement à une peine de prison, le 28 juin dernier.
Plusieurs de ses proches ont été présents toute la durée des procédures judiciaires, lui apportant leur soutien et lui faisant des signes de la main lorsqu’il était amené dans le box des accusés.