Le projet de l’école alternative est sérieusement étudié

Le projet de l’école alternative est sérieusement étudié
Marie-Christine Brunelle œuvre déjà dans le domaine de l'éducation.

ÉDUCATION. Le projet de voir s’implanter une école alternative publique à Drummondville suscite un intérêt grandissant et fait toujours l’objet de discussions entre le comité fondateur et la Commission scolaire des Chênes (CSDC) qui a amorcé une réelle réflexion politique.

«Depuis que le projet a été présenté en mars dernier, ce projet n’avait jamais fait l’objet d’une réflexion en atelier de travail, notamment à cause du problème d’espace que nous rencontrons, indique Jean-François Houle, président. Le comité fondateur nous a récemment relancés, ce qui est tout à fait correct. La Commission scolaire a un souci constant de bonifier l’offre à ses élèves, donc ça mérite d’être étudié, c’est pourquoi on s’engage à faire un suivi rigoureux.»

La croissance de la population observée à Drummondville, les projets de nouvelles «places-élèves» présentés au gouvernement, l’espace disponible (locaux) dans les écoles de la commission scolaire en ce moment et le fonctionnement de l’école alternative, sont autant d’éléments qui alimenteront la réflexion du conseil.

«Le conseil s’assurera que le programme offrira un encadrement satisfaisant et qu’il respectera une forme d’équité en termes d’élève, de financement et d’allocation des ressources», précise-t-il, en soutenant qu’il ne peut pas encore confirmé à ce stade-ci qu’une école alternative s’implantera définitivement.

De son côté, Marie-Christine Brunelle, l’une des mères à la base du projet, demeure confiante que son projet se concrétise pour l’année scolaire 2017-2018.

«Notre espoir est toujours aussi grand pour la concrétisation du projet et nous sommes des plus motivés, car nous voulons vraiment voir naître ce projet pour septembre 2017. Nous faisons tout en notre possible pour apporter des solutions à la commission scolaire afin de pallier les problèmes rencontrés et leur démontrer le réel intérêt de la communauté de Drummondville envers ce projet merveilleux pour nos enfants.»

«Ce que je trouve intéressant en tant que président, c’est de voir que des citoyens ont un intérêt marqué pour l’éducation. Il faut donc prendre la balle au bond et voir comment on peut répondre à ces besoins», souligne le président.

En l’espace de six mois, le comité a réussi à récolter 200 signatures de parents désirant voir leur enfant fréquenter l’école alternative.

«Et de plus en plus de personnes intéressées communiquent avec nous», indique-t-elle.

Par ailleurs, M. Houle a fait savoir à L’Express qu’une délégation visitera prochainement au moins une école alternative.

«Il faut voir aussi ce qui se fait ailleurs pour faire le tri dans ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas», laisse-t-il tombé.

Les écoles publiques alternatives suivent, comme les autres écoles, le programme du ministère de l’Éducation. Le type d’apprentissage y est toutefois différent. «Au lieu que l’enfant soit assis en classe à écouter le professeur, il apprend par projets et par le jeu. Il est très impliqué dans l’école», avait expliqué à L’Express Mme Brunelle, en mars dernier, lorsqu’elle avait présenté son projet.

Les élèves peuvent choisir le projet qui les motive et c’est à travers celui-ci qu’ils font leurs apprentissages. Ils travaillent beaucoup sur eux-mêmes, apprennent à se connaître et à connaître leurs forces et leurs faiblesses. L’évaluation est aussi différente. Au lieu d’être écrite, elle est verbale.Une rencontre entre la direction générale de la CSDC et les instigatrices a d’ailleurs eu lieu le 26 septembre dernier. Les commissaires aborderont prochainement la situation en atelier de travail à la lumière des dernières discussions. La croissance de la population observée à Drummondville, les projets de nouvelles «places-élèves» présentés au gouvernement, l’espace disponible (locaux) dans les écoles de la commission scolaire en ce moment et le fonctionnement de l’école alternative, sont autant d’éléments qui alimenteront la réflexion du conseil.

Lors de la dernière séance du conseil des commissaires, le 27 septembre, le président de la CSDC, Jean-François Houle, a tenu à rappeler que ce projet «doit préalablement faire l’objet de nouvelles discussions en atelier et qu’il fait l’objet d’un suivi rigoureux. Toute décision rendue ultérieurement devra l’être en toute connaissance de cause».

De son côté, Marie-Christine Brunelle, l’une des mères à la base du projet, demeure confiante que son projet se concrétise pour l’année scolaire 2017-2018.

«Notre espoir est toujours aussi grand pour la concrétisation du projet et nous sommes des plus motivés, car nous voulons vraiment voir naître ce projet pour septembre 2017. Nous faisons tout en notre possible pour apporter des solutions à la commission scolaire afin de pallier les problèmes rencontrés et leur démontrer le réel intérêt de la communauté de Drummondville envers ce projet merveilleux pour nos enfants.»

En l’espace de six mois, le comité a réussi à récolter 200 signatures de parents désirant voir leur enfant fréquenter l’école alternative.

«Et de plus en plus de personnes intéressées communiquent avec nous», indique-t-elle.

Les écoles publiques alternatives suivent, comme les autres écoles, le programme du ministère de l’Éducation. Le type d’apprentissage y est toutefois différent. «Au lieu que l’enfant soit assis en classe à écouter le professeur, il apprend par projets et par le jeu. Il est très impliqué dans l’école», avait expliqué à L’Express Mme Brunelle, en mars dernier, lorsqu’elle avait présenté son projet.

Les élèves peuvent choisir le projet qui les motive et c’est à travers celui-ci qu’ils font leurs apprentissages. Ils travaillent beaucoup sur eux-mêmes, apprennent à se connaître et à connaître leurs forces et leurs faiblesses. L’évaluation est aussi différente. Au lieu d’être écrite, elle est verbale.

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