JUSTICE. Quatre-vingt-dix jours de prison et 200 heures de travaux communautaires, en plus d’un suivi spécialisé pendant 24 mois : c’est la peine que devra purger Maxime Turcotte pour avoir attouché sexuellement une fillette de 7 ans.
Les faits remontent à 2012, alors que l’enfant était âgée de 7 ans. Elle se faisait garder chez la tante de sa mère, qui était également le domicile de Maxime Turcotte. Le jeune homme de 22 ans en a profité à plusieurs reprises pour toucher les parties génitales de la victime par-dessus ses vêtements, prétextant lui faire un massage. Il lui aurait également demandé de baisser ses pantalons, ce qu’elle a refusé avant de s’enfuir. Ce manège aurait duré pendant 2 ans.
Les conséquences des agressions se sont notamment manifestées au niveau académique, et la dose de stress à l’idée de recroiser Maxime Turcotte a été importante pour l’enfant, aujourd’hui âgée de 11 ans.
La sentence s’accompagne d’une probation de 24 mois, pendant laquelle l’accusé devra suivre une thérapie psycho-sexuelle : cette démarche a pour but de limiter les risques de récidive qui, d’après le tribunal, ne peuvent pas être écartés. Il aura également interdiction de se trouver dans des lieux où pourraient se trouver des mineurs sans la présence d’adultes pour une période de cinq ans, en plus de s’abstenir de contacter la jeune victime. L’accusé devra fournir un échantillon d’ADN, et son nom figurera dans le registre des délinquants sexuels pour les dix prochaines années.
Maxime Turcotte a été décrit en Cour comme un être renfermé, timide et avec de la difficulté avec le changement. «Les travaux ont une vocation réhabilitatrice et réparatrice, puisque ça va permettre à M.Turcotte de sortir un peu du cocon familial», a également mentionné l’avocat de la défense, Me Lafrenière. D’après le procureur, c’est Maxime Turcotte lui-même qui a insisté pour purger sa sentence en continu, n’étant pas très fier des actes qu’il a posés.