OPTILAB : tous les représentants syndicaux convoqués

OPTILAB : tous les représentants syndicaux convoqués
Avec l'implantation du projet Optilab

SANTÉ. Tous les représentants syndicaux sont convoqués demain avant-midi pour une rencontre avec les dirigeants du ministère de la Santé au sujet du projet OPTILAB, qui vise une centralisation régionale des services de laboratoire, ce qui veut dire que ceux de Drummondville seraient déménagés à Trois-Rivières.

Selon Sylvie Godin, directrice au conseil d’administration de l’APTS (Alliance du personnel professionnel et technique) et porte-parole pour la région Mauricie/Centre-du-Québec, cette rencontre sera suivie d’une autre où tout le personnel aura à prendre connaissance des nouvelles directives du ministre de la Santé Gaétan Barrette.

«Il s’agit d’une première réaction du ministère à la suite des pressions que nous avons exercées afin d’avoir plus de détails sur cette centralisation qui nous inquiète. Plusieurs maires nous ont appuyés (dont le maire Alexandre Cusson, de Drummondville) et nous avons déposé une pétition de 20 000 noms demandant un moratoire sur le projet OPTILAB. Je ne sais pas à quoi m’attendre, mais je serais surprise que le ministre Barrette recule sur cette question. Je crois plutôt qu’on nous donnera des précisions et des assurances sur certains éléments comme le transport des prélèvements», a expliqué Mme Godin.

Cette convocation est faite à la grandeur du Québec pour chacune des régions. «Tous les représentants syndicaux du Québec ont été convoqués en même temps. On en compte une trentaine pour la région Mauricie/Centre-du-Québec qui seront donc réunis au pavillon Sainte-Marie à Trois-Rivières», a-t-elle précisé.

La semaine dernière, en marge de l’assemblée du conseil municipal, le maire Cusson avait fait part de ses vives inquiétudes vis-à-vis ce projet.  «On veut des explications, on veut savoir ce que ça veut dire. On veut en savoir davantage sur les pertes d’emplois et la perte d’expertise que cela va occasionner», avait-il déclaré.

Quant à elle, la présidente de l’exécutif local APTS et technologiste médicale Julie Provencher avait décrit les répercussions néfastes de cette centralisation. «D’importants examens nécessitent une analyse immédiate. Le transport de Drummondville vers Trois-Rivières, par exemple, retarderait de quelques heures le traitement de l’échantillon en laboratoire. La perte de proximité nous expose aussi à des risques de dégradation ou de perte des échantillons. La communication entre les intervenants est beaucoup plus facile quand tout se fait sur place».

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