Des heures de travaux communautaires pour avoir agressé un homme dans une douche

Des heures de travaux communautaires pour avoir agressé un homme dans une douche

Nathalie Goulet, cette dame qui a agressé un homme dans une douche du camping naturiste Air Soleil de L’Avenir, devra effectuer 240 heures de travaux communautaires au cours des 18 prochains mois.

La juge Marie-Josée Ménard a rendu sa décision lundi matin au palais de justice de Drummondville. La dame est également accusée d’entrave au travail des policiers et de voies de fait en lien avec les mêmes événements. Elle verra son nom inscrit au registre des délinquants sexuels pendant 20 ans et devra fournir un échantillon d’ADN à la Sûreté du Québec.

La femme de 51 ans aurait effectivement confondu un club naturiste avec un club échangiste et, intoxiquée par l’alcool et le cannabis, aurait compris que la victime était consentante alors que ce n’était pas le cas. Elle l’aurait suivi dans une des douches du club dans le but de lui faire une fellation, ce à quoi le plaignant s’est rapidement opposé.

Lorsque la gérante de l’endroit, informée de l’incident, est intervenue et a invité l’accusée à quitter les lieux, cette dernière a réagi en la poussant sèchement d’où les chefs de voies de fait. Mme Goulet n’a également pas collaboré lorsque les policiers sont intervenus.

D’après le jugement, lu à haute voix par la magistrate, la procureure de la Couronne demandait une peine d’emprisonnement de 5 mois, compte tenu du caractère grave des infractions et des nombreux antécédents judiciaires de la dame en semblable matière. L’avocat de la défense, quant à lui, demandait plutôt que le maximum d’heures de travaux communautaires, c’est-à-dire 240, soit imposé à l’accusée. Il souligne entre autres la reprise en main de Mme Goulet depuis les événements, son abstinence quant aux stupéfiants et à l’alcool ainsi qu’à l’importance qu’ont eu les travaux communautaires (pour un dossier précédant les événements du club naturiste) pour rompre son isolement et la remettre sur le droit chemin.

La juge fait effectivement référence au passé tumultueux de Mme Goulet en matière de délits de toute sorte et de sa vie ponctuée de difficultés. Toutefois, il a été souligné à plusieurs reprises que l’accusée a depuis repris sa vie en main et qu’elle souhaite tourner la page définitivement. «Il est important de miser sur la réhabilitation», a mentionné la magistrate.

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