HISTOIRE. L’historienne drummondvilloise Yolande Allard a lancé mercredi un deuxième tome sur l’histoire de la Pointe Allard, 13 ans après le premier.
Dans cette monographie intitulée La Pointe Allard, les rêves et les jours de ses habitants au XXe siècle, l’auteure y raconte le formidable parcours de trois générations du nom Allard sur un domaine situé aux limites de L’Avenir «où poussaient dru les céréales et le foin, arrosé par la Saint-François au nord et protégé par une forêt inépuisable de hêtres, d’érables, de chênes et de pins au sud».
«Dans le premier tome, en 2003, je racontais l’histoire des deux premières générations des Allard. Dans celui-ci, je m’attarde davantage sur la génération de Pancrace et Aloysius (troisième génération) en plus de consacrer un chapitre sur mon père qui a acheté la ferme familiale en 1952, un rêve qu’il avait chéri longtemps à l’époque», a expliqué Mme Allard, indiquant que 2016 marque le 150e anniversaire de l’arrivée de ses ancêtres à L’Avenir.
Avec la complicité de nombreux parents et amis, elle est parvenue à écrire un pan de son histoire familiale, dont le récit, les témoignages recueillis et les images d’autrefois éveillent chez le lecteur ses propres souvenirs et anecdotes de famille.
«Yolande Allard est une précieuse collaboratrice et une référence importante en histoire pour la région. (…) Toute l’équipe de la Société d’histoire l’admire et est reconnaissante envers elle pour son apport», a exposé Hélène Vallières, directrice de l’organisme.
L’ouvrage a d’ailleurs été édité par la SHD et est disponible à ses locaux (555, rue des Écoles) au coût de 25 $.
Le premier tome épuisé, il est maintenant disponible en version électronique à l’adresse https://issuu.com/shdrummond/docs/la_pointe_allard
Un banc commémoratif
Par ailleurs, ce dimanche, à l’occasion d’un grand rassemblement de descendants Allard, une œuvre sculpturale sera dévoilée à la mémoire de Louis Allard et de son épouse Olive Côté. Signé par l’artiste Claude Tessier, ce banc commémoratif a été fabriqué en acier. Sur le dossier qui reprend le profil de la grande maison ancestrale, on y a apposé une plaque d’aluminium qui rappelle le fameux bec du canard et les membres de la famille pionnière qui ont investi les lieux il y a 150 ans, soit en 1866.