JUSTICE. Le Drummondvillois de 38 ans, Denis Cloutier, passera les prochains mois derrière les barreaux. Reconnu coupable d’attouchements sexuels, l’ex-résident de Saint-Rosaire a effectivement écopé d’une peine de 12 mois de prison.
Après son incarcération, il devra se soumettre à une période de trois ans de probation. Son nom sera également inscrit au registre national des délinquants sexuels à vie et il devra fournir un échantillon d’ADN.
Denis Cloutier a été trouvé coupable, en janvier dernier, de contacts sexuels sur deux jeunes filles âgées entre 9 et 12 ans au moment des faits survenus à Victoriaville entre juin 2005 et mars 2007.
Les plaignantes ont dénoncé leur agresseur en 2011, ce qui a ultérieurement mené au dépôt des accusations.
Lors du verdict de culpabilité rendu par le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec en janvier dernier, le président du Tribunal avait conclu qu’un échange sur Facebook entre Denis Cloutier et une des victimes constituait «la pierre angulaire pour apprécier la preuve».
Dans les faits, dans l’échange sur le réseau social, l’accusé s’est incriminé. «Il exprime des regrets. Les regrets sont parfois si intenses, qu’ils ne peuvent s’expliquer que par la commission des gestes allégués qui sont très mal perçus par la société», avait souligné le juge.
Ce dernier, toujours dans son verdict de culpabilité, avait fait savoir que sans l’échange sur Facebook, l’analyse de la preuve aurait pu être différente. Denis Cloutier a donc été trahi par ses écrits sur Facebook. Le magistrat a également ajouté que les témoignages convaincants des plaignantes ne soulevaient aucun doute raisonnable.