Les poulaillers urbains seront-ils chauffés l’automne prochain?

Les poulaillers urbains seront-ils chauffés l’automne prochain?
Les poules urbaines doivent avoir un poulailler.

POULES. L’engouement pour la poule urbaine, qui a suivi l’adoption par la Ville de Drummondville en avril dernier d’une règlementation encadrant leur présence, risque de s’atténuer l’automne prochain quand viendra le temps de chauffer les poulaillers.

C’est du moins la crainte exprimée par Philippe Labonté, directeur de la Société protectrice des animaux de Drummondville (SPAD), l’organisme chargé de l’application du règlement municipal en vigueur depuis le 17 avril.

On sait que 36 résidents, bien répartis sur le territoire, ont obtenu le permis donnant droit à un maximum de cinq poules pondeuses. Un espace de dix mètres carrés est alors exigé.

La SPAD a eu à intervenir à quelques reprises pour des poules errantes, mais pas assez souvent pour que cela soit considéré comme un problème sérieux.

Toutefois, la situation pourrait se compliquer à l’arrivée de la période froide. «Ce que l’on craint, c’est ce qui va se passer l’automne prochain au moment où il faudra chauffer les poulaillers, ce qui risque d’être assez dispendieux», d’anticiper Philippe Labonté. «Mais, c’est une pratique naissante et on va voir comment tout ça va évoluer», a-t-il convenu.

Profitons-en pour rappeler aussi que les coqs sont interdits à Drummondville.

Partager cet article