François Carrier : «Il était bien aimé»

François Carrier : «Il était bien aimé»
François Carrier s'épanouissait dans son travail de camelot.

TÉMOIGNAGE. Maryse Chartré, agente-distributrice chez Publisac, gardera de François Carrier, ce Drummondvillois retrouvé mort le 28 mai dernier au mont Washington, le souvenir d’un homme gentil, fiable et passionné.

François Carrier était camelot depuis plus de dix ans, notamment dans le secteur Saint-Nicéphore ainsi que dans le domaine Le Vigneron. Il était un camelot assidu, consciencieux et mordu de son travail.

«Il était très fiable. On pouvait toujours compter sur lui. En plus, il adorait ce qu’il faisait. Il tenait à son emploi», expose celle qui le côtoyait chaque semaine.

Son absence a marqué les résidents.

«Plusieurs nous ont demandé "Il est où François?" Il était bien aimé», affirme-t-elle.

M. Carrier allait chaque lundi récupérer les publisacs chez Mme Chartré pour ensuite les distribuer aux portes. Le 9 mai, il ne s’est jamais présenté.

«Je trouvais ça curieux, mais j’ai attendu à mardi, me disant qu’il avait peut-être eu un empêchement. Le lendemain, il n’était toujours pas venu. Ce n’était pas son genre de ne pas se présenter sans appeler. En plus, je ne savais pas qu’il avait décidé de partir au mont Washington. J’ai donc appelé sa mère qui, elle, a contacté les policiers pour entamer les recherches», se souvient-elle, touchée par cette situation.

François Carrier avait 47 ans. Le randonneur, qui avait déjà gravi cette montagne à quelques reprises, aurait peut-être été aperçu dans la nuit du 9 mai au 10 mai par un témoin, à Pinkham Notch, dans l’état du New Hampshire. Des recherches avaient alors été entamées à l’aide de chiens et d’hélicoptères pendant cinq jours, mais en vain.

Sa famille avait été à sa cherche quelque jours plus tard. Elle avait perdu espoir de le retrouver vivant. M. Carrier n’était pas un randonneur aguerri et son état de santé pouvait leur permettre de craindre le pire.

Le lieutenant Wayne Saunders a affirmé qu’environ 25 sauveteurs avaient transporté le corps de M. Carrier en bas de la montagne. Il était à une altitude de plus de 1600 mètres.

Le bureau du médecin légiste de Concord devait rendre public le rapport de l’autopsie à la fin de la semaine.

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