RÉMUNÉRATION. Pas plus que son homologue de Sherbrooke, Bernard Sévigny, le maire de Drummondville Alexandre Cusson n’est disposé à dévoiler la rémunération qu’il reçoit de l’UMQ pour occuper le poste de 1er vice-président.
À Sherbrooke, rapporte nos collègues de La Tribune, le maire Sévigny, qui a été élu la semaine dernière président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), refuse de faire connaître le salaire qu’il touchera pour assumer cette nouvelle fonction.
«Combien c’est payé un président de l’UMQ», a demandé un citoyen, en écho à ce qu’avaient déjà soulevé quatre conseillers municipaux en janvier dernier. Le maire Sévigny a expliqué que «l’UMQ c’est un OSBL qui reçoit les cotisations des 300 municipalités qui sont membres et qui disposent de ces fonds-là pour venir en soutien à chacun de ces membres».
À Drummondville, le maire Cusson demeure solidaire de ses collègues élus de l’UMQ. «C’est une politique qui est comme ça pour le moment et je vais la respecter. Il y a actuellement un comité sur la gouvernance, dont je fais partie, et cette question-là sera étudiée. On verra par la suite», a-t-il indiqué, soutenant que le conseil municipal de Sherbrooke était en présence d’un cas de politique partisane bien plus qu’une réelle question de transparence.
Interrogé sur le fait que c’est finalement l’argent du contribuable qui sert à payer les cotisations à l’UMQ, le maire drummondvillois a rétorqué : «L’UMQ est un OSBL privé qui donne des services à ses membres et c’est à eux qu’elle doit répondre. On ne demande pas aux organismes avec lesquels la Ville fait affaire de dévoiler les salaires de leurs dirigeants. On ne demande pas le salaire du directeur général de la CDC parce que c’est la Ville qui paie pour obtenir ces services. Les centrales syndicales dévoilent-elles le traitement de leurs dirigeants?».
