Josyane Cloutier
JUSTICE. L’ancien chirurgien-dentiste Jean-Pierre Raby écope d’une nouvelle sentence de 60 jours de prison, pour avoir omis de modifier son adresse auprès du tribunal. Il s’agit donc d’un bris de condition pour l’ancien professionnel de la santé.
Ayant déjà purgé 24 des 60 jours de sa peine en détention préventive, il lui reste présentement 36 jours à passer au pénitencier. Ayant des problèmes de dépression et de troubles de la personnalité, le juge Conrad Chapdelaine a consenti à lui accorder l’accès à ses antidépresseurs pendant son séjour derrière les barreaux.
«En espérant que cette peine vous fera envisager autre chose que de revenir en Cour», a conclu le magistrat en faisant référence aux nombreux antécédents judiciaires de l’homme.
La détention sera accompagnée d’une probation de deux ans, pendant laquelle Jean-Pierre Raby devra conserver une bonne conduite, ne pas entrer en contact avec son ex-conjointe et se présenter devant le tribunal si le besoin s’en fait ressentir. Il a également interdiction de posséder des armes.
L’homme est déjà connu des milieux policiers, notamment pour l’intervention policière majeure qu’il a engendrée à sa résidence sur le chemin du Golf, le 26 avril dernier, à cause d’une grande détresse psychologique. Harcèlement, extorsion, méfait, entrave à la justice et plusieurs bris de condition font également partie du casier judiciaire assez étoffé de l’ancien dentiste.