ENTREPRISE. La propriétaire des Tronches, Stéphanie Guilbeault, dit vouloir se concentrer pour la prochaine année sur le projet de livres d’histoire et prendre un moment de réflexion sans toutefois cesser la production de peluches.
«Les peluches sont toujours en production, mais je produirai plus sur commande, et ce, dans un délai raisonnable», tient-elle à spécifier.
L’année 2015 en a été une d’importance en termes de production et le nombre de peluches créées a été bien au-delà des objectifs fixés par la jeune entrepreneure.
«Après notre passage à l’émission Dans l’œil du dragon, nous avons reçu de nombreuses commandes et ça n’a pas cessé. L’expansion a été beaucoup plus rapide que prévue. En plus, nous n’avons finalement pas conclu d’entente avec les Dragons, puisque nous n’avions pas la même vision d’affaires», explique-t-elle.
Afin de suffire à la demande, la Drummondvilloise a embauché de la main-d’œuvre supplémentaire.
«Gérer une telle production, ça coûte tellement cher pour une jeune entreprise comme la mienne. Il faut voir comment on pourrait faire mieux avec moins. C’est une des raisons pour laquelle j’ai pris la décision de fermer la boutique au centre-ville», confie-t-elle.
Bientôt maman d’un troisième enfant, Mme Guilbeault profitera de son congé parental pour prendre un peu de recul sur la dernière année.
«Ce sera le bon moment pour revoir les priorités et les objectifs de l’entreprise. À la base, la mission de la compagnie n’est pas la fabrication de textile, mais bien de donner vie à des personnages qui accompagneront les enfants», affirme-t-elle.
«Les Tronches, c’est bien plus qu’une peluche. On veut être une référence dans le développement des enfants. Pour l’instant, on va se concentrer sur le contenu créatif et on verra par la suite», laisse tomber la jeune femme à l’imagination fertile.