Éliza B.Lafond –
TECHNOLOGIE. L’application mobile drummondvilloise «Punch mon cell» partira prochainement à la conquête du marché québécois. Les créateurs, Olivier Champagne et Hugues Courchesne de Drummondville, mettent présentement temps et ardeur sur une deuxième version qui verra le jour à l’été 2016.
L’ère de l’accumulation des cartes de fidélité en carton qu’on oublie trop souvent qu’autrement de présenter lors des visites auprès des commerces est chose du passé. Les deux créateurs ont remédié à la situation en août dernier avec l’invention de l’application mobile gratuite «Punch mon cell» qui regroupe un bon nombre de cartes de fidélité sur une même plateforme.
Plusieurs commerçants de la région ont adopté le concept de la carte fidélité virtuelle et le nombre de consommateurs ne cesse d’augmenter. Puisque la réponse de Drummondville est positive face à «Punch mon cell», le duo de créateurs propulsera son projet à travers le Québec avec la nouvelle version de son application.
«La version 2.0 est plus "hot". On ne peut pas tout dire, mais l’application contiendra plus d’informations stratégiques pour les marchands pour qu’ils puissent bonifier leur promotion. L’utilisateur devra se créer un compte et il aura accès à ses statistiques aussi. Il pourra aussi faire des recherches par géolocalisation», ont dévoilé moindrement les créateurs désirant garder un effet-surprise.
La nouvelle version a été améliorée en fonction des commentaires émis par les marchands et les consommateurs qui l’utilisent. «Les fonctionnalités de la nouvelle application vont nous permettre d’aller chercher plus de commerces différents puisqu’on va pouvoir répondre à plus de besoins», ont-ils expliqué.
L’application est en pleine expansion alors que les créateurs se sont fait approcher par quelques bannières désirant adhérer au concept. «Nous devons les relancer prochainement».
L’idée de développer une application a commencé à germer au moment où M. Champagne s’est retrouvé lui-même face au comptoir d’un commerce sans sa carte fidélité. «Je me suis dit : il doit y avoir quelque chose à faire pour régler ça, je ne suis pas le seul à qui ça arrive. Ensuite, je me suis demandé : qu’est-ce que les gens utilisent souvent et qu’ils ont toujours sur eux? Le cellulaire», a-t-il expliqué.
«Alors, on s’est lancé. On s’est mis à faire des recherches pour savoir si quelque chose du genre se faisait au Québec et nous n’avons pas trouvé de compétiteur direct. On a également fait des études de marché pour le faire du mieux qu’on peut», a renchéri M. Courchesne. Puisqu’il est l’initiateur de plusieurs «startups» en commerce électronique et que M. Champagne travaille dans le domaine des finances, le duo avait tout ce qu’il fallait pour se lancer en affaire ensemble. «On s’est connu, il y a cinq ans, par l’entremise des affaires et on est devenus amis», ont-ils raconté.
«Le premier commerce à avoir adhéré est le salon de coiffure Statik. C’est avec lui qu’on a testé notre application», a expliqué M. Courchesne.
