ÉVÉNEMENT Deux hélicoptères, un avion, un moteur d’avion de Pratt & Whitney et une vingtaine d’autres stands d’information ont occupé cette semaine la grande salle du Centrexpo de Drummondville qui accueille le congrès annuel de l’Association québécoise du transport aérien (AQTA).
C’est évidemment la première fois que l’événement se tient au Centre-du-Québec, en vertu de la capacité du centre de foires qui donne entière satisfaction aux organisateurs, selon ce qu’en dit Jean-Marc Dufour, président de l’AQTA.
«Nous avons été impressionnés par la capacité, la flexibilité et la proximité du Centrexpo et cela va nous inciter à répéter l’événement ici et de le faire grandir. Notre congrès rassemble beaucoup de gens qui sont liés à l’industrie du transport aérien, tels que des transporteurs, des constructeurs et des fournisseurs de services. Nous envisageons de prendre de l’expansion. Dans les prochaines années, on veut que ça devienne une grande foire du transport aérien, avec, notamment, davantage d’équipements lourds. Nous entendons donner l’occasion à des étudiants de venir parfaire leurs connaissances et d’organiser des conférences. Pour le moment, le congrès n’est pas ouvert au public mais il pourrait le devenir car nous sommes conscients que la population est fascinée par le transport aérien», a fait valoir M. Dufour.
L’AQTA n’est pas un organisme qui fait des pressions politiques, mais, comme le dit leur porte-parole, «on est sur le terrain et nous sommes en mesures de soumettre des idées pour résoudre certaines problématiques. D’ailleurs, Transport Canada participe à plusieurs de nos discussions», précise-t-il. Cette année, environ 200 personnes étaient inscrites à ce congrès et elles ont occupé presque tout l’Hôtel Times.
Les deux hélicoptères sont venus par air. «Ils ont atterri sur le terrain du Centrexpo et il a fallu demander certaines dérogations et bloquer des rues. Quant à l’avion, nous l’avons transporté sur une plateforme tirée par un tracteur routier. C’est rendu ici que nous avons eu un petit problème car la porte ne fait que 16 pieds de large. Il a fallu le faire entrer sur la largeur et ça n’a pas été facile. S’il y a quelque chose à améliorer ici, ce serait d’avoir une porte plus large, de 28 pieds disons. On ne sait jamais ce que seront les besoins futurs», de soumettre Jean-Marc Dufour.
