Un permis pour élever des poules urbaines

Un permis pour élever des poules urbaines
Archives.

AGRICULTURE URBAINE. Les citoyens qui désirent élever des poules urbaines devront se procurer un permis auprès du service de l’urbanisme de la Ville de Drummondville. Ce sera possible dès le 17 avril.

Il s’agit d’une des conditions que devront remplir les propriétaires de poules urbaines, selon le second projet de règlement adopté lundi par le conseil municipal. «Nous encadrons cette pratique naissante pour éviter le laisser-faire, explique le maire Alexandre Cusson. Il n’y aura pas de coq, parce que ça fait du bruit.»

Un maximum de cinq volailles, qui devront avoir 10 mètres carrés d’espace, sera autorisé par résidence. «On ne peut pas mettre la poule sur le bord du trottoir. Il faut avoir de l’espace prévu. Il faut avoir un terrain assez grand. Il faut que la poule puisse avoir un poulailler», énumère M. Cusson, qui ne s’attendait pas à voir les citoyens réagir si nombreux sur ce règlement.

Seules les habitations de quatre logements et moins de même que les résidences pourront accueillir des poules en milieu urbain. «La superficie minimale du terrain et la distance par rapport aux lignes du terrain» seront d’autres normes à respecter.

Drummondville a modifié ses règlements sur le zonage, sur les certificats et les permis pour autoriser les poules urbaines.

La Ville est allée de l’avant avec ce projet à la suite de demandes de citoyens. Les villes de Chambly, de Vancouver et l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve à Montréal ont déjà permis la garde de poules.

La Société protectrice des animaux de Drummond collabore à l’élaboration du règlement et elle sera chargée de son application.

Partager cet article