ENVIRONNEMENT. Un déversement mystérieux d’un produit qualifié de toxique par le maire Robert Boucher, survenu entre le 1er et le 2e rang sur le Chemin du Sanctuaire à Saint-Majorique, a été rapporté au ministère de l’Environnement lundi matin.
Le maire Boucher a confirmé à L’Express que quatre contenants de cinq gallons ont été découverts sur place et que trois d’entre eux avaient été vidés sur les lieux par un ou des inconnus.
«C’est un citoyen qui nous a avertis lundi matin de la présence de ce produit qui présentait une couleur plus pâle que de la mélasse. Nous avons interpellé la Sûreté du Québec ainsi que le ministère de l’Environnement qui procédera à l’analyse du produit après en avoir prélevé un échantillon. Nous avons fait appel à Vacuum Drummond pour ramasser le produit», a raconté le maire Boucher.
«Pour le moment nous ne savons pas de quel produit il s’agit et nous ne savons pas qui a pu faire ça. D’après ce qu’on peut déduire, le déversement a dû avoir lieu dans la nuit de dimanche à lundi, car durant le jour la place est très occupée. On m’a dit qu’on pourra savoir lundi ou mardi prochain quelle est la nature du produit. Une chose est sûre, la personne qui a fait ça va le payer cher», a affirmé le maire de Saint-Majorique.
Sur le site du ministère de l’Environnement, il est précisé que le déversement de 1600 litres de ces «matières résiduelles non identifiées» est de catégorie 1. Une urgence environnementale de catégorie 1 peut présenter une des caractéristiques suivantes (à titre indicatif) : les conséquences sur l’environnement et les habitats sont mineures et faciles à identifier; ou les conséquences de l’urgence environnementale sont facilement contrôlables par des moyens d’intervention habituels, biens connus et bien rodés; ou les impacts sur les biens sont relativement mineurs et la santé humaine n’est pas affectée. On sert l’exemple de l’accident de camion avec déversement de son réservoir de diesel.
