JUSTICE. L’Opération Mortier, qui avait mobilisé près de 90 policiers le 17 juin 2015 à Drummondville, tarde à donner des résultats concrets, si ce n’est que, huit mois plus tard, seulement trois des neuf personnes arrêtées ont comparu en cour jusqu’à maintenant.
L’importante descente policière, visant le démantèlement d’un réseau de trafiquants de stupéfiants opérant dans la région de Drummondville, a permis de déposer des accusations formelles contre trois suspects : Martin Labbé, Steve Lamoureux et Christian Sabourin.
Les trois individus, libérés sous conditions, doivent se présenter le 18 mars prochain au palais de justice de Drummondville pour qu’une date soit fixée quant à leur enquête préliminaire ou leur procès.
Martin Labbé, Steve Lamoureux et Christian Sabourin font face à des accusations liées au trafic de stupéfiants.
En plus de procéder aux arrestations, les policiers de l’Escouade régionale mixte (ERM) de la Mauricie/Cendre-du-Québec avaient procédé à des perquisitions simultanément dans plusieurs résidences de sujets visés par l’enquête, dans leurs véhicules, ainsi que dans des commerces et entrepôts de Drummondville, incluant un gym dans le secteur Saint-Charles.
Comme on dit dans le milieu judiciaire, si seulement trois personnes ont été formellement accusées jusqu’ici, ça ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas d’autres. Parfois, certains dossiers sont plus longs à traiter au bureau du procureur.
Rappelons que l’ERM de la Mauricie-Centre-du Québec est formée d’enquêteurs de la Sûreté du Québec, du Service de police de Trois-Rivières et de la GRC. Son mandat est de lutter contre le crime organisé sous toutes ses formes en ciblant particulièrement les niveaux supérieurs des organisations.