RÉFUGIÉS. Une trentaine de bénévoles ont remis, samedi à la coopérative d’alimentation Goûts du monde de Drummondville, des tuques et des foulards à la quarantaine de réfugiés arrivés en ville. L’équipe a confectionné 500 tricots depuis le mois de novembre.
Les nombreuses familles de réfugiés présentes ont reçu, une après l’autre, des tricots. «Je suis très content. Je ne trouve pas les mots pour dire à quel point je le suis», lâche le père d’une famille de six enfants, Mohamed Houssan, tout juste arrivé du Liban.
L’instigateur du projet, Gabriel Parenteau, a lancé le projet à la suite des attentats de Paris, le 13 novembre. Sa conjointe a passé des soirées complètes à tricoter pour les réfugiés. «Nous voulions remettre à chaque nouvel immigrant une tuque, un foulard ou un objet symbolique qui va lui rappeler qu’il y a quelqu’un a Drummondville qui pense à lui et qui lui souhaite la bienvenue», explique-t-il.
Une trentaine de bénévoles ont contribué au projet, dont 15 de façon anonyme. «C’est important que les réfugiés voient que la population les accueille aussi, croit le directeur général du Regroupement interculturel de Drummondville (RID), Darryl Barnabo. Il y a un élan de générosité et d’humanité aujourd’hui.»
M. Parenteau aimerait poursuivre le projet pour les années à venir. Il a accumulé des tricots pour la prochaine année, mais il compte refaire un appel aux dons en septembre.
L’équipe de Gabriel Parenteau a reçu des dons en laine et en argent pour réaliser les tuques et les foulards. «C’est une immense fierté en tant que Drummondvillois de voir qu’ensemble, on est capables de voir au-delà des préjugés et d’accueillir ces gens», affirme-t-il.
Plus tôt, les participants ont pu déguster un repas typique du Moyen-Orient.
Lors de la même journée, le RID a accueilli huit familles de réfugiés, dont sept qui venaient de la Syrie.
