JUSTICE. La juge Marie-Josée Ménard a imposé, vendredi matin au palais de justice de Drummondville, une sentence de deux ans aux coaccusés dans un dossier d’introduction par effraction, de séquestration, de complot et de menaces de mort. De plus, l’utilisation d’une fausse arme ainsi que des menaces envers un animal ont été retenues.
Les faits reprochés se sont déroulés en juillet 2015 au domicile de la victime. Après être entrés par effraction, les accusés, qui étaient accompagnés d’une personne mineure lors des événements, ont roué de coups Mathieu D’Auteuil pendant une trentaine de minutes dans le but de venger une supposée histoire passée de violence conjugale.
La juge Ménard a clairement indiqué que la sentence avait pour but de dénoncer, dissuader et donner un exemple à la société que ce genre de crime n’est pas toléré.
«On ne peut pas tolérer que des gens dans leur domicile soient inquiétés ou terrorisés pas des individus qui veulent se venger», a-t-elle ajouté.
Lors du prononcé des sentences, les deux individus sont restés de glace au banc des accusés.
En plus des deux ans de détention, Émilie Roussel-Dubé et Alexandre Whitbread devront fournir un échantillon d’ADN et ils sont interdits de possession d’arme à feu pendant une période de 10 ans.