JUSTICE. Ian Martinez, présumé agresseur sur une personne mineure au moment des événements, était de retour en cour hier, au palais de justice de Drummondville.
La journée a débuté avec le contre-interrogatoire de la victime par Me Jasmin Laperle. Précise sur les faits reprochés, mais à plusieurs reprises évasive sur les détails, la victime soutient que son ex-entraîneur l’aurait caressée et embrassée dans sa voiture et d’autres fois au sous-sol de son domicile lors d’un entrainement hors glace.
L’interrogatoire de l‘accusé a ensuite été effectué par Me Laperle. Repassant en revue les faits, l’avocat a tenté de préciser des détails sur les faits allégués. L’ancien patineur a nié, à plusieurs reprises.
«Ce n’est pas arrivé. J’avais une relation strictement professionnelle avec mon élève», de répondre Martinez.
Il a de plus nié avoir envoyé des messages textes et autres communications dans le but de charmer la victime.
Contre-interrogé à son tour par l’avocate de la couronne Me Magali Bernier, Martinez, a avoué être un entraîneur passionné.
«J’en demande beaucoup à mes élèves. Au retour de la blessure de mon élève (la victime), elle n’était plus la même et la collaboration s’est détériorée», a-t-il soutenu.
Selon Martinez, la victime aurait pu lui en vouloir car le temps consacré à son entraînement avait diminué en raison du relâchement de son élève.
Le juge Gilles Lafrenière a fixé la date des plaidoiries au 24 février.
Rappelons que les faits reprochés sont survenus entre le 1er novembre 2013 et le 31 mars 2014 au moment où Martinez, un patineur s’étant déjà classé dans le top 10 sur la scène nationale, collaborait au Club de patinage Élites sur glace Drummond-Saint-Cyrille à titre d’entraîneur. Il était donc en position d’autorité.