RETRAITE. Arrivé en poste en octobre 2006, Alain Côté, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID), annonce qu’il quittera ses fonctions à la fin du mois de mars prochain.
Alain Côté a été le 24e directeur général de la CCID et le second à avoir fait le plus long mandat après Jacques Mathieu qui a cumulé 16 ans à ce poste de 1987 à 2003. C’est Johanne Marceau et Robert Pelletier, respectivement présidente sortante et président de la CCID, qui l’ont embauché en octobre 2006. Le futur retraité tient à leur dire aujourd’hui que cet emploi a été l’un des plus beaux cadeaux de sa vie professionnelle : «J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à faire ce travail. Au fil des années, je me suis entouré de personnes extraordinaires et fort compétentes qui ont permis à la CCID de devenir une des chambres de commerce les plus performantes au Québec en plus d’être citée de nombreuses fois en exemple un peu partout à travers le Québec pour ses réalisations. »
Précisant qu’il entamera bientôt sa «retraite d’un travail régulier au quotidien», Alain Côté dit qu’il continuera à s’impliquer à l’intérieur de certains conseils d’administration comme il le fait actuellement à titre bénévole. «Je suis un Drummondvillois de naissance, j’adore Drummondville et je vais continuer à être un acteur de son développement sous toutes ses formes», a-t-il fait observer, en spécifiant qu’il demeure même ouvert à accepter certains mandats qui pourraient lui être proposés. Après le 31 mars, date officielle de sa fin d’emploi à titre de directeur général, celui-ci demeurera disponible et à l’emploi de la Chambre si nécessaire pour assurer la bonne marche des opérations et une saine transition des dossiers en cours.
Les voyages «sac à dos» font aussi partie des beaux cadeaux que la vie lui a permis de découvrir et d’apprivoiser. «C’est certain que je vais m’en taper quelques-uns au cours de la prochaine année et des années à venir, si la santé me le permet. Comme je suis intellectuellement curieux, je veux aussi retourner sur les bancs d’école et suivre sur une base régulière, des cours offerts par l’Université du 3e âge, de l’Université de Sherbrooke. L’actualité internationale m’intéresse énormément. Je suis à l’aube de mes 65 ans et c’est l’âge parfait pour commencer en force, mais de façon différente, cette 65e année de ma vie. Je suis un épicurien de la vie», a-t-il admis.
