2015, une année marquante dans l’histoire de Drummondville

2015, une année marquante dans l’histoire de Drummondville
Pour le maire Alexandre Cusson

Jean-Claude Bonneau – En traçant un bilan de la dernière année pour la ville centre de la MRC, Drummondville, le maire Alexandre Cusson n’a pu s’empêcher de dire que 2015 marquera sans aucun doute l’histoire de la municipalité. En fait, 2015 est tout simplement synonyme d’année festive, de succès, d’année exceptionnelle à tous les niveaux et sans aucun doute d’année record en ce qui concerne les investissements.

Comme l’a expliqué le premier magistrat de la ville, on est à même de constater que Drummondville progresse à un bon rythme. Il y a eu plusieurs chantiers qui ont été lancés ou finalisés et ce qui est encore plus agréable, c’est que, selon les prévisions, il est possible, pour ne pas dire probable, que la Ville termine l’année avec un surplus de fonctionnement de quelque 2,5 M $.

Des investissements très importants

Dans le cadre de son plan triennal d’immobilisations 2015-2016-2017, les principaux projets de capitalisation qui ont été réalisés cette année ont nécessité des investissements de 34,7 M $.

Au chapitre de la voirie, des travaux évalués à 12,7 M$ ont été effectués. Parmi les dossiers, on note les aménagements au nouveau parc industriel du secteur Saint-Nicéphore (la Vitrine 55) et de nombreuses interventions effectuées sur différentes artères de la ville. En ce qui a trait à l’ensemble des travaux de secteurs (pavage, bordures et éclairage), c’est un montant de 3,7 M $ qui a été consacré. La Ville a aussi effectué des travaux de réfection des infrastructures d’eau potable et d’eaux usées pour plus de 300 000 $.

Toujours soucieuse de la qualité de vie de ses citoyens, Drummondville a injecté pas moins de 2,2 M $ dans ses parcs et ses espaces verts, dont une somme de plus de 700 000 $ pour le réaménagement du parc Woodyatt et de 420 000 $ pour la construction de la patinoire réfrigérée.

Parmi les autres investissements qui retiennent l’attention, on note une somme de 1,5 M $ pour les différents édifices municipaux, dont 433 000 $ pour la nouvelle bibliothèque.

Finalement, une somme de près de 12 M $ a été allouée pour la construction du futur campus universitaire, mais il est important de rappeler que ce montant sera éventuellement récupéré dans le bail liant la Ville à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Une année exceptionnelle

Pour le maire Alexandre Cusson, 2015 est vraiment une année marquante dans l’histoire, d’une part à cause du 200e mais aussi pour tout ce qui a été réalisé.

«C’est une année festive. Chacune des activités du 200e a connu du succès. Cela a comme mis la table à une année exceptionnelle à tous les points de vue. Sans avoir tous les chiffres en mains, nous allons battre probablement tous les records en termes d’investissements dans tous les domaines. Les gens le voient. Quand on vit au quotidien à Drummondville, on le constate. Il y a des chantiers partout.

2015, c’est aussi l’année où on a finalisé le dossier de l’UQTR, dans le sens de la construction. Le contrat avait été octroyé en 2014 et le campus va ouvrir au début 2016. Pour nous qui avons travaillé très fort sur ce dossier, on se rappelle d’une soirée mémorable alors que le projet était fortement mis en doute. On l’a sauvé à ce moment. C’est un projet qui va changer la face de Drummondville», soutient le maire Cusson.

Celui-ci avance également que le projet de bibliothèque a aussi marqué l’année, tout comme les Jeux du Québec.

«On ne peut définitivement pas parler de 2015 sans parler des Jeux du Québec. Et ce qui est agréable, c’est que nous allons arriver au bout de tous ces projets avec des succès financiers, avec des budgets respectés, avec des échéanciers dans les cas de construction respectés aussi. 2015, c’est l’année de l’ouverture du Centre de foires, de la construction d’un nouvel hôtel. On ne se cachera pas pour dire qu’on aurait souhaité que ça aille plus vite la construction de l’hôtel mais les gens vont être en mesure de voir quelque chose d’unique. J’ai eu la chance de visiter le chantier et c’est la première fois qu’il m’était possible, à Drummondville, du haut du 12e étage de voir certaines montagnes au loin. Donc, 2015 c’est une année inoubliable et j’ai hâte de voir comment cette année-là va mettre la table pour les prochaines années parce que là, on a battu tous nos records et on ne peut pas battre tous les records à tous les ans. Donc, pour l’an prochain, on verra comment on va positionner.

En 2015, on a vécu un peu dans notre bulle à Drummondville. Le hasard a voulu que ce soit notre 200e. On ne peut vraiment pas demander mieux.»

Des réalisations

Parmi les autres réalisations de 2015, on peut aussi parler du parc Woodyatt. À cet effet, le maire Cusson ajoute.

«Le parc Woodyatt, c’est l’image d’une ville jeune, d’une nouvelle ville. Avec l’inauguration de cet espace, Drummondville est vraiment passée à un autre niveau. Ce projet de 3,3 M $ a été lancé il y a déjà un certain temps, soit lorsque le conseil du temps a décidé de déménager les terrains de tennis. Aujourd’hui, comme de grandes villes du monde, Drummondville s’est doté d’un espace vert qui appartient à la population, plus qu’une grande place en pavé imbriqué. C’était super beau de voir des gens sur la pelouse tout l’été.

Et avant la fin de l’année, on devrait être en mesure d’inviter les gens sur notre nouvelle patinoire réfrigérée. Ça aussi, c’est un projet du 21e siècle, c’est un projet unique qui répond aux problèmes de réchauffement.

2015, c’est aussi la Vitrine 55. Le projet de Canac de plusieurs millions se veut très important. Il y a aussi la bibliothèque qui devient un centre de diffusion culturelle; c’est vraiment une maison de la culture. Ça va être un autre édifice qui va nous rendre très fiers. On pourra ajouter la bibliothèque dans nos fleurons architecturaux, au même titre que la Maison des arts, de l’Aqua complexe, du Centrexpo.»

Et finalement le Campus. Sur le projet total d’environ 24 M $, la Ville a investi environ 12 M $ en 2015. «Le budget de construction va être un peu en deçà de ce qu’on avait prévu; en fait, le projet coûte 20 % de moins qu’il était prévu au tout début. La Ville a agi comme un levier pour amener un campus chez nous. Si on avait fait ça en mode traditionnel, on n’aurait jamais réussi. La réalité, ou le secret de Drummondville, c’est qu’on a agi plutôt que de se demander ce que les autres pouvaient faire pour nous. On a mobilisé le milieu des affaires et la Ville a décidé de bâtir l’édifice. À la fin de l’exercice, l’emprunt soutenu par la Ville nous aura permis d’avoir une université et ce sans frais parce que l’Université rembourse capital et intérêts. Les prévisions clientèle vont être atteintes. Ce qu’on voit présentement, c’est un premier pavillon car j’ai même dit, en exclusivité, au recteur qu’on devrait déjà commencer le projet pour le deuxième et le troisième pavillon. Le rêve ultime, c’est d’avoir un campus Drummondville à Drummondville, peut-être dans dix ou quinze ans mais on a l’espace pour ériger quatre pavillons, en plus de l’immeuble des Montfortains qui n’a pas encore fait partie de l’équation. Ce projet va changer la face de la Ville, ça c’est certain.

Nous avons un bilan très étoffé pour 2015 et ça nous laisse entrevoir l’avenir avec beaucoup d’optimisme», de renchérir le maire Cusson qui a aussi précisé que l’entente supralocale avec les autres municipalités de la MRC de Drummond avait eu un accueil très favorable dans le meilleur intérêt de tous les partenaires régionaux.

Pour 2016

Pour 2016, le maire Cusson s’attend à l’aboutissement de tous les projets qui sont en marche, tout comme le dossier du centre intérieur pour la pratique du soccer.

«On espère que ce dossier va avancer en 2016. On a confiance aux engagements du nouveau gouvernement libéral avec le Programme d’infrastructures. Au niveau municipal, on est aux aguets pour s’assurer que Drummondville soit prête lorsque le programme sera lancé. Il faut aussi savoir qu’on a un projet majeur à Drummondville, soit la réfection de l’usine de traitement d’eau, un projet de plus de 60 M $ dont la première phase nécessitera des investissements de l’ordre de 50 $. On s’entend que ce projet est majeur et qu’il amènera un défi technique différent des autres, étant donné qu’on parle de réfection et non de reconstruction. On travaille déjà sur ce projet mais il y a plusieurs phases sur une très longue période, cinq ou six ans.»

En conclusion, M. Cusson a lancé que si 2015 a été une année événementielle exceptionnelle avec les fêtes du 200e anniversaire, 2016 fera honneur à l’esprit et à la fierté qui ont animé tous les Drummondvillois tout au long de cette dernière année.

Ce texte a été publié dans la revue de l’année, insérée dans l’édition papier du mercredi 30 décembre.

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