«Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous», a écrit le poète français Paul Éluard. Quatre jours après le congédiement de Martin Raymond, voilà que son complice de longue date Guy Boucher a subi le même sort chez le CP Berne, en Suisse.
Raymond et Boucher, qui se parlent chaque semaine au téléphone, se sont contactés à quelques reprises dans les dernières heures.
«L’équipe de Guy devait composer avec sept blessés, dont plusieurs éléments importants. Son gardien numéro un était fini pour la saison. Ça devenait difficile pour son équipe de compétitionner chaque soir. Le fait qu’il ait annoncé son départ a aussi ouvert la porte à ses propriétaires», a commenté Martin Raymond.
«Guy est un coach compétent. Il était apprécié de ses joueurs, qui ont continué à aller à la guerre pour lui jusqu’à la fin. Je n’ai aucun doute qu’il va revenir en force.»
Ayant travaillé ensemble chez les Redmen, les Bulldogs et le Lightning, les deux anciens coachs des Voltigeurs pourraient-ils se retrouver derrière un même banc chez les professionnels dans les prochains mois?
«Guy est un grand ami. J’ai un immense respect tant pour l’homme que l’entraîneur. Si des équipes s’intéressent à nous, on va se parler. Mais pour le moment, on va simplement se remettre de nos émotions avec nos familles.»
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