Drummond : la circonscription de tous les espoirs

Drummond : la circonscription de tous les espoirs
Quatre des cinq candidats sont en droit d'espérer une victoire lundi soir. Les électeurs trancheront.

Alors que tire à sa fin la plus longue campagne électorale de l’histoire du Canada, rien ne permet de déceler une tendance en faveur d’un parti ou d’un autre dans la circonscription de Drummond, qui est loin d’être la seule à se poser dans la colonne des imprévisibles.

De quelle couleur sera la carte électorale de Drummond? Bleue? Orange? Rouge? La réponse viendra lundi soir au terme de la 42e élection fédérale. Même, au plan national, il n’est guère plus facile d’y aller d’une prédiction, du moins si l’on se fie aux sondages.

Dans Drummond, chacun des quatre principaux candidats (Diane Bourgeois, François Choquette, Pierre Côté et Pascale Déry) pourrait vraisemblablement se réveiller mardi matin avec la fonction de député. En fait, Drummond est la circonscription de tous les espoirs. Du jamais vu!

Un dernier mot

Les candidats se disent satisfaits de la campagne qu’ils ont menée, chacun à sa façon. Voyez ce qu’ils en disent.

Diane Bourgeois, du Bloc québécois : «Une forte délégation du Bloc à Ottawa nous permet d’obtenir des gains pour les Québécois. Nous formons le seul parti qui choisit le Québec avant le Canada. Avec la balance du pouvoir, nous irons chercher notre juste part à Ottawa».

Le député sortant François Choquette, du NPD : «Tous les jours, j’étais sur le terrain pour rencontrer les citoyens de Drummond sur leur lieu de travail, dans les commerces, les lieux publics et pratiquement tous les soirs, j’ai ratissé la ville en porte-à-porte avec plusieurs de mes bénévoles. Bon nombre de ceux que j’ai rencontrés m’ont fait part de leur mécontentement envers le gouvernement Harper. Nous entamons le dernier droit de cette longue campagne électorale avec enthousiasme».

Émile Coderre, du Parti vert : «Notre parti a fait bonne figure. Il a été plus visible et a gagné en popularité. Personnellement, j’ai eu beaucoup de conversations politiques, mais mes études ne m’ont pas permis de me consacrer entièrement à ma campagne. Si c’était à refaire, j’annulerais ma session au cégep. À mon avis, 78 jours, c’est trop long».

Pierre Côté, du Parti libéral : «Toutes les rencontres citoyennes que j’ai eues depuis août dernier m’ont apporté une grande motivation. Justin Trudeau a prouvé qu’il est capable de remplacer Stephen Harper et de former un gouvernement fiable. Les récents sondages ont montré que le Parti libéral est en constante progression».

Pascale Déry, du Parti conservateur : «Je suis sur le terrain depuis plusieurs mois déjà et je peux dire que je suis fin prête à représenter les gens de la région à Ottawa s’ils me font l’honneur de m’élire le 19 octobre. Les citoyens d’ici savent à quel point j’ai été à leur écoute durant toute la campagne, je connais et je partage leurs priorités et leurs préoccupations et je veux qu’ils sachent que j’ai l’intention de les défendre avec ardeur dès le lendemain de l’élection».

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