JUSTICE. Au palais de justice de Victoriaville, vendredi après-midi, le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec a indiqué qu’il allait rendre sa décision, le 6 octobre à 14 h, dans le dossier du Drummondvillois Jean-Claude Tshibamba Muntu qui, pour le moment, fait face à neuf chefs d’accusation d’agression sexuelle grave commis envers autant de présumées victimes.
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À la suite de l’enquête sur remise en liberté qui a duré près de deux heures et demie, jeudi après-midi, le juge Langelier a pris le dossier en délibéré.
Le magistrat fera donc savoir le 6 octobre s’il accorde, ou non, une remise en liberté sous conditions à l’homme de 54 ans pour la durée du processus judiciaire.
Le quinquagénaire a été arrêté le 17 septembre dans son nouvel appartement de la rue Girard à Drummondville qu’il occupe seulement depuis le début de septembre.
Il fait face à des accusations d’agressions sexuelles graves pour avoir eu des relations sexuelles avec des femmes sans se soucier de la possibilité de leur transmettre une infection transmissible sexuellement, à savoir le VIH.
Pour les cinq premières présumées victimes, les faits reprochés se seraient produits à Victoriaville, Drummondville, Sherbrooke, Trois-Rivières et Longueuil entre le 21 février 2012 et le 28 août 2015.