Basilique Saint-Frédéric : que du positif

Basilique Saint-Frédéric : que du positif
La basilique Saint-Frédéric (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

RECONNAISSANCE. Véritable cadeau accordé par Rome, le titre de basilique mineure de l’église Saint-Frédéric plait beaucoup à ceux qui se sont rassemblés, mardi après-midi, pour en faire l’annonce.

«À une ère où les mauvaises nouvelles, comme des fermetures, sont nombreuses chez nous, cette annonce vient nous réconforter et nous récompenser en quelque sorte», a souligné le président du Conseil du patrimoine religieux du Québec, Jean-François Royal.

De son côté, monseigneur André Gazaille, qui a envoyé la demande à Rome, était visiblement fier.

«Parce qu’elle est bien située, parce qu’on s’y réfère facilement, parce qu’elle est belle, ce sont toutes des raisons qui font en sorte que j’ai fait la demande. Je présume que c’est pour ça qu’elle a aussi été acceptée», raconte Mgr Gazaille.

«L’aspect qui est possiblement le plus important, c’est que les gens de l’équipe pastorale fassent de cette église une église ouverte. Selon moi, c’est l’aspect qui a amené le Saint-Père à accepter notre demande», ajoute t-il.

L’église devrait donc être ouverte pour les gens de partout, afin qu’ils puissent se reposer ou s’y recueillir.

Habituellement, la nomination d’une basilique repose sur quelques critères bien précis, par exemple l’architecture et la reconnaissance comme lieu de pèlerinages. Or, dans le cas de l’église Saint-Frédéric, qui est relativement récente, le titre honorifique a été accordé pour un ensemble de raisons qui ne figurent pas nécessairement à la liste. Son histoire, la fête du 200e et sa beauté ont penché dans la balance, certes, mais surtout, «on a fait valoir que pour les gens de Drummondville et des environs, elle est un point de référence», indique Yves Grondin, agent pastoral et conseiller municipal.

De son côté, le maire Alexandre Cusson appelle les citoyens à redécouvrir leur propre église.

«Si nous étions en voyage en Europe, par exemple, nous n’hésiterions même pas à aller visiter une construction comme celle-là», illustre le maire de Drummondville.

Sur le plan financier, la nomination du bâtiment ne vient pas avec des fonds supplémentaires. Toutefois, le Conseil du patrimoine religieux du Québec pourrait être plus enclin à y financer des projets de réparation. «La pérennité du lieu devient ainsi plus assurée. On ne donne pas un titre de basilique à une église qui fermera dans 10 ou 15 ans», souligne M. Grondin. (Avec la collaboration de Jessica Ébacher)

Intronisation

Une messe d’intronisation au cours de laquelle le titre de basilique sera officialisé se tiendra le dimanche 15 novembre. L’événement sera très solennel. Des activités seront aussi organisées pour expliquer aux gens ce qu’est une basilique et ce que les dirigeants aimeraient en faire.

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