JUSTICE. Au palais de justice de Victoriaville, Jean-Claude Tshibamba Muntu, auteur présumé d’agressions sexuelles graves, a comparu, peu après 14 h, vendredi, devant le juge Jacques Lacoursière de la Cour du Québec.
La poursuite, représentée par Me Ann Marie Prince, a autorisé le dépôt de cinq chefs d’accusation. L’homme de 54 ans est accusé d’avoir, en agressant sexuellement cinq femmes, mis leur vie en danger.
Selon la SQ, le quinquagénaire aurait eu des relations sexuelles avec des femmes, sans se soucier de la possibilité de leur transmettre une infection transmise sexuelle (ITS).
Dans tous les cas, l’homme est entré en contact avec les femmes par le biais de sites de rencontre.
Les faits reprochés à l’individu seraient survenus entre le 21 février 2012 et le 28 août 2015 à Victoriaville, Drummondville, Sherbrooke, Trois-Rivières et Longueuil sur des plaignantes âgées aujourd’hui entre 43 et 58 ans.
Le juge Lacoursière a rendu une ordonnance interdisant de publier l’identité des plaignantes et tout renseignement permettant de le faire.
Me Prince du ministère public a fait savoir qu’elle s’opposait à la remise en liberté de l’accusé. Son enquête sur remise en liberté a été reportée à lundi pour la forme seulement. «On ne procédera pas, a indiqué, en défense, Me Jean-Riel Naud. J’ai reçu une partie de la preuve. Je souhaite obtenir la suite le plus rapidement possible.»
À savoir si l’accusé pouvait avoir fait d’autres présumées victimes, la représente de la poursuite s’est limitée à dire que la Sûreté du Québec poursuivait son enquête.
Questionnée aussi sur la possibilité d’une infection que l’accusé aurait pu transmettre, la procureure a fait savoir qu’elle n’émettrait aucun commentaire sur les faits de la présente affaire.
Originaire du Congo, Jean-Claude Tshibamba Muntu a été arrêté, jeudi. La dénonciation fait état d’une adresse inconnue. Les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska l’ont emmené au palais de justice vers 10 h 15, vendredi.