MONDIAL DES CULTURES. Depuis le jeudi 9 juillet, la 34e édition du Mondial des cultures bat son plein à Drummondville. Si de nombreux festivaliers sont enchantés par leur visite, d’autres ne se sont pas gênés pour exprimer leur déception sur certains points. Consciente que rien ne peut être parfait et qu’il y a toujours place à l’amélioration, l’organisation a été à l’écoute de ces commentaires dès les premiers instants et a réagi assez rapidement pour répondre aux attentes.
Au lendemain de la soirée d’ouverture, plusieurs déploraient l’absence de chaises à la Piazza SAQ et critiquaient la visibilité qu’offre cette scène. Les dirigeants ont vite réagi en ajoutant des centaines de chaises.
«C’est sûr que, comme nous sommes à l’an un de ce nouveau Mondial, ça demande des ajustements. Toute la réflexion de ces changements découle d’une grande planification stratégique et de sondages. On a été vraiment ouvert et on le demeure. À preuve, on a déjà réagi par rapport aux commentaires relatifs à la Piazza. Il y a d’autres interventions qui ont été faites pour améliorer l’expérience client», souligne Charles Guillemette, directeur général du Mondial des cultures.
«Il y a eu des petits ajustements en cours de route, oui, mais nous sommes très heureux de ce qu’on voit et on entend dans le parc depuis jeudi passé. Les visiteurs sont ravis des différents sites et activités et il y a de beaux échanges entre les festivaliers et les artistes», note Benoit Villeneuve, président.
Quant au défilé, le nouveau parcours a plu, mais certains ont moins apprécié les "longueurs" entre chaque groupe.
«Le défilé correspond à l’image de proximité qu’on s’était faite et le nouveau parcours a facilité encore plus les échanges. On voulait de l’interaction, il y en a eu, mais c’est certain qu’encore une fois, il y a toujours place à l’amélioration. Majoritairement, ce que les gens voulaient pour le défilé, si l’on se fie aux sondages, c’est la formule qu’on a adoptée. Pour ce qui est des "longueurs", il faut comprendre qu’on travaille avec des danseurs. On leur demande d’aller vers la foule et de l’inviter à danser, tout ça, ça prend du temps», explique M. Guillemette qui informe que seulement deux danseurs de la Côte d’Ivoire sont à Drummondville pour l’instant à cause d’un problème de logistique.
«Nous avons toujours espoir de les avoir parmi nous», a-t-il ajouté.
Diversité et interaction au rendez-vous
D’un point à un autre du parc, on y croise désormais des commerçants, des artisans et des restaurateurs, tout cela entremêlé d’apparitions spontanées des ensembles folkloriques.
«Nous avons reçu de bons commentaires quant à la diversité et du nombre d’exposants. Avec cette nouvelle disposition, les gens ont l’impression qu’il y a plus de commerçants alors qu’on en a le même nombre, mais certains sont nouveaux. Les gens prennent ainsi le temps de découvrir et de faire le tour, c’est donc positif», indique M. Guillemette.
La terrasse du Bistro SAQ donnant sur la rivière, les activités qu’offre le Temple et l’ambiance qui règne au Grand Théâtre Loto-Québec sont autant d’éléments qui plaisent aux visiteurs, selon les deux hommes.
«Ce qu’on voulait aussi cette année, c’est que dès midi, le site soit animé un peu partout et ça aussi, c’est réussi grâce à l’animation de rue et à la quantité d’artistes à contrat présents. Nous avons donc une programmation plus complète, mais qui correspond encore mieux à la mission du Mondial», tient à ajouter le directeur général, en précisant que la journée sans activité, lundi, a permis aux ensembles folkloriques de se reposer et de découvrir quelques coins de la province tout en permettant une semaine plus remplie de danse.
Bref, les dirigeants sont satisfaits des premiers jours de festivités et demeurent confiants en regardant vers l’avant.
«Le bébé est né et ça réagit bien, somme toute. Après l’événement, nous ferons un bilan pour souligner les bons coups et noter les améliorations», laisse tomber le directeur général.