MUSIQUE. La population drummondvilloise a pu apprécier la diversité qui marque la musique locale, à l’occasion de la première Fête de la musique, dimanche.
Alexandre Faucher
Environ 350 artistes se sont ainsi relayés de 14 h à 21 h, malgré une météo qui a été menaçante, mais plutôt clémente envers les organisateurs. Près d’une vingtaine de scènes ont été mises à contribution dans les rues du centre-ville.
Parmi les artistes présents, plusieurs ont représenté la relève musicale. Ce nouvel événement est une vitrine intéressante pour eux.
«C’est vraiment amusant. C’est très enrichissant de jouer à l’extérieur, c’est une belle opportunité. Pour les spectateurs, c’est également bien, car avec toutes les scènes, ils ne sont pas obligés de rester plantés au même endroit», affirme le jeune pianiste, William Fontaine-Jalbert.
Déjà habituée de jouer devant un public, le chanteuse Frédérique Mousseau croit quant à elle que c’est une belle occasion d’avoir une première expérience de la scène.
«C’est vraiment bien de voir la relève avoir autant de place. C’est incroyable aussi de voir la diversité qu’il y a dans les styles musicaux. Pour les gens avec un peu moins d’expérience, c’est aussi un bon moyen de commencer», affirme-t-elle au terme de sa propre représentation.
Cette dernière souligne également l’ambiance intéressante et la beauté du site, où la musique se fait entendre un peu partout.
«J’adore ça. Il faut absolument que cet événement revienne chaque année», résume de son côté Sissi-Catherine Michaud. Sa mère soutient également que les gens participent assez bien aux spectacles.
Les spectateurs n’ont d’ailleurs eu que de bons mots au sujet de l’activité et des organisateurs. Le seul reproche de certaines personnes concerne l’absence d’un horaire détaillé pourla journée.
Prometteur pour l’avenir
Présent dans le centre-ville durant l’événement, le maire Alexandre Cusson est confiant de voir la Fête de la musique être ramenée l’an prochain.
«Moi, j’y crois beaucoup à cette fête. J’aimerais que nous puissions la répéter année après année. Ça a plusieurs points positifs pour notre centre-ville, dont la présence de beaucoup de personnes dans les commerces, par exemple», ajoute M. Cusson.
Pour cette première édition, le mandat de porte-parole avait été confié à Brigitte Boisjoli, chanteuse drummondvilloise bien connue.
«On est chanceux de vivre ça à Drummondville, ça se vit également un peu partout dans le monde également», affirme-t-elle. Elle en profite aussi pour donner rendez-vous aux gens le 28 juin au parc Woodyatt pour «Drummondville, LE show».
