THÉÂTRE D’ÉTÉ. Après sept mois de préparatifs et de simulations Boeing Boeing a décollé pour la première fois ce samedi 13 juin sur la scène de la Maison des arts Desjardins Drummondville. Cette représentation est la première d’une série de 40 qui fera sûrement sensation auprès des spectateurs.
Bernard Fortin, Pauline Martin, Martin Héroux, Martine Francke, Lise Martin et Caroline Bouchard sont heureux de pouvoir enfin fouler les planches de la Maison des arts pour présenter cette comédie de l’auteur français à succès Marc Camoletti. Même si ces comédiens n’ont, pour la plupart, jamais travaillé ensemble, la chimie s’est rapidement installée entre eux.
«Comme on dit, le Jell-O a pogné! Nous sommes une belle gang et on a du fun ensemble», a exposé Martin Héroux, entre deux répétitions, trois jours avant cette première représentation.
Un feu roulant
Boeing Boeing raconte l’histoire d’un homme (Bernard Fortin), un habile Don Juan, qui entretient des relations amoureuses avec trois hôtesses de l’air qu’il a promis d’épouser. Avec l’aide de sa « bonne », il arrive à se servir de leur horaire international pour les fréquenter sans problème, jusqu’au jour où les trois se retrouvent chez lui, en même temps. Son ami (Martin Héroux) est témoin des zones de turbulence rocambolesques qui s’enchaînent.
«Mon personnage arrive un peu à brûle-pourpoint dans cette histoire embarrassante. Il sauve en quelque sorte son ami. L’histoire finie somme toute dans l’amour. Il faut préciser qu’on ne met pas l’accent sur le thème de la tricherie», a expliqué M. Héroux qui en est à sa 22e pièce de théâtre.
«Nous avons beaucoup de plaisir à jouer ces personnages Bernard et moi et que dire des comédiennes qui sont drôles à souhait. Je dirais que garder le fil durant toute la pièce est un exploit en soi, car c’est un feu roulant de blagues et d’actions», a-t-il ajouté.
Un pur Vaudeville
Avec la venue de cette comédie, la Maison des arts conserve sa tradition de présenter du Vaudeville durant tout l’été.
«C’est intéressant que Roland Janelle ait accepté de continuer dans cette veine-là du théâtre d’été. Cette semaine, nous avons été là lors de la mise en vente spéciale des billets et nous avons constaté que le public, qui sera semble-t-il assez homogène, a bien hâte d’assister à la pièce», affirme le comédien pour qui jouer à Drummondville est toujours un plaisir.
«Je suis très fier de pouvoir jouer sur la scène où Gilles Latulippe a connu des moments importants de sa carrière. Je suis sûr que son fantôme est là et qu’il nous fera des clins d’œil!», confie-t-il.
Boeing Boeing est présentée par la troupe Les projets de la meute et la mise en scène est assurée par André Robitaille, qui est aussi associé et directeur artistique de cette compagnie de théâtre.
«Je connais André depuis longtemps, mais je n’avais jamais eu l’occasion de travailler avec lui. Je peux dire qu’il est un bon capitaine. Il a aussi fait une job exceptionnelle d’adaptation si on pense que le texte original avait été écrit pour des comédiens parisiens», laisse entendre M. Héroux.
Boeing Boeing a été présentée plus de 20 000 fois à travers la planète. Créée en 1960, cette œuvre théâtrale figure au Livre des records Guinness pour avoir été la pièce la plus jouée à l’étranger.