HOCKEY. Après avoir fait ses classes dans le métier d’entraîneur au cours des dernières années, Pierre Bergeron se sent prêt à faire le saut derrière le banc d’une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
Au cours des dernières semaines, l’entraîneur-chef du Canimex midget espoir de l’école Marie-Rivier a rencontré la direction d’au moins trois équipes du circuit Courteau pour obtenir un poste d’entraîneur-adjoint. D’autres entrevues sont prévues d’ici le repêchage.
«J’espère le mieux pour moi. Pour obtenir un tel poste, ça dépend de beaucoup de choses. Il faut que l’opportunité et le timing soient parfaits», a expliqué Bergeron.
«Je me sens prêt à faire le saut, mais surtout prêt à apprendre plus. J’ai toujours besoin d’apprendre plus et je veux ramener mes apprentissages dans ma région. Même si je m’expatrie un jour, je vais continuer à m’impliquer ici durant l’été par l’entremise de mon académie de hockey», a expliqué l’homme de hockey de 28 ans, qui a mis sur pied l’Académie Line-up il y a trois ans.
Parmi les clubs rencontrés par Bergeron au cours des dernières semaines, on retrouve celui de son patelin, les Voltigeurs. Le nouveau poste d’entraîneur-adjoint a finalement été octroyé à Jonathan Lessard.
«Pour être franc, si je fais le saut derrière le banc des Voltigeurs un jour, je me vois plus dans les souliers de Louis Robitaille. C’est-à-dire que je me vois davantage travailler avec des défenseurs plutôt qu’être un deuxième adjoint. Je connais mes forces. Je ne suis pas pressé non plus, car je me plais à Drummond. Présentement, je crois que j’ai plus à gagner en occupant un plus grand rôle dans un échelon plus bas», a fait valoir Bergeron.
Des souvenirs et des frissons
Dans le cadre du tournoi de la Coupe Memorial tenu à Québec, Pierre Bergeron a renoué avec ses anciens coéquipiers des Remparts lors d’un hommage rendu à l’édition championne de 2006, la fin de semaine dernière. Les membres de l’équipe se sont réunis pour un souper, samedi, avant d’être honorés lors d’une cérémonie d’avant-match au Colisée Pepsi, dimanche.
«La réception des Remparts avait beaucoup de classe, comme toujours. Il manquait seulement trois joueurs. C’était spécial de renouer avec des gars que je n’avais pas vus depuis longtemps. Certains ont continué à jouer, d’autres non. Du soigneur aux entraîneurs, on s’est remémoré de beaux souvenirs ensemble. On a vécu des moments intenses et émotifs. J’en ai encore des frissons», a raconté Bergeron, qui était âgé de 18 ans lors de ce triomphe.
«Quand on le vit, on ne s’en rend pas vraiment compte. C’est seulement plus tard, dans un événement comme celui-là, qu’on prend conscience que ce championnat-là va nous suivre pour toute notre vie», a ajouté celui qui a ensuite agi en tant que capitaine des Remparts à l’âge de 20 ans.
Appelé à comparer l’édition actuelle des Diables rouges à celle qui a soulevé la Coupe Memorial en 2006 à Moncton, Bergeron a favorisé ses anciens coéquipiers.
«Avec la présence de Vlasic et Sersen, on était plus fort défensivement. En attaque, les Remparts de cette année ont plus de profondeur, mais ils n’ont pas une pièce maîtresse de la trempe de Radulov. Si on est honnête, ce sera difficile pour n’importe quelle équipe de venir à bout d’Oshawa dans ce tournoi.»
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