DRUMMONDVILLE. De passage dans la région, lundi, le maire de Québec, Régis Labeaume, a évoqué la possibilité d’offrir à Drummondville un legs pour souligner son bicentenaire.
Questionné sur le sujet, M. Labeaume et son homologue drummondvillois ont fait savoir qu’ils avaient discuté de cette possibilité au cours de la journée et que ce «cadeau de la Ville de Québec» pourrait prendre la forme d’une œuvre d’art. Les discussions se poursuivront au cours des prochains mois.
Lors du souper-conférence devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID), Régis Labeaume a parlé de son expérience avec les célébrations du 400e de Québec et il y est allé de quelques conseils à Drummondville.
Le maire de la capitale estime notamment que les fêtes du 400e ont été un succès grâce aux événements culturels et grâce à la participation de la population. Le conférencier a aussi parlé de l’importance de bien préparer «l’après-Fêtes» pour pouvoir «surfer» sur la vague des années après, tout en évitant la déprime. «Québec, encore aujourd’hui, vit sur cet élan-là», a-t-il fait savoir.
Plus tôt dans la journée, M. Labeaume a rencontré les élus de Drummondville et a visité quelques installations, dont le Complexe sportif, l’Aqua complexe, le Centrexpo et l’incubateur industriel. C’est ce dernier qui semble avoir le plus impressionné le maire. «Avec votre société de développement économique, vous êtes des pionniers réels au Québec (…) C’est quelque chose qui n’existe pas ailleurs au Québec, ni au Canada. Vous devez êtes très fiers de cela.»
Il a fait savoir que la Ville de Québec travaille à redémarrer un accélérateur technologique et à remettre en place un fonds de capital de risque. «Je regarde où vous êtes rendus et vous êtes beaucoup plus loin que nous.»
À l’inverse, Drummondville doit s’inspirer de la tertiarisation de Québec pour diversifier l’économie, estime le maire drummondvillois.
Celui-ci a invité son homologue à revenir à Drummondville pour assister à la pièce de théâtre Boeing Boeing, qui sera présentée tout l’été à la Maison des arts Desjardins. M. Labeaume a également reçu une invitation pour participer aux festivités du bicentenaire.
Laurent Proulx
Pour Laurent Proulx, originaire de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, il s’agissait d’une première sortie publique à Drummondville depuis son entrée au conseil municipal de Québec. Le conseiller était très fier que son maire se rende à Drummondville. «Je suis très content de ce qui se passe à Drummondville. À Québec, j’entends parler de Drummondville. Et de plus en plus. Il y a un buzz entrepreneurial. Ça fait longtemps qu’il est là, mais là, il est encore plus présent.»
MM Cusson, Labeaume et Proulx se sont lancés, tout à tour, des pointes d’humour au fil de la soirée. M. Labeaume a entre autres indiqué que le restaurant Le Canadien, propriété de M. Proulx, était le «fournisseur officiel de pizza du maire de Québec.» «Le maire de Drummondville, lui, essaie de ne plus manger trop de pizza», a confié le principal intéressé à L’Express. Un peu plus tôt, M. Cusson avait remercié son homologue d’avoir pris le jeune Proulx sous son aile, ce qui faisait que Drummondville pouvait profiter d’une petite pause.
Le souper-conférence de Régis Labeaume avait lieu dans le cadre de la Semaine de l’industrie et de l’assemblée générale annuelle de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID).