Pour plusieurs, les salons d’artisans comme celui de Notre-Dame-du-Bon-Conseil qui a eu lieu cette fin de semaine sont souvent les meilleures façons de faire connaître le fruit de leur passe-temps, ou bien leur passion.
Alexandre Faucher
Organisé par l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas), le salon a permis au Drummondvillois Maurice Richard de faire découvrir son invention: le Méchant cube.
L’idée qu’il tente de faire breveter est un casse-tête 3D destiné aux plus jeunes pour faciliter leur développement.
«Ça travaille la motricité, les manipulations, la coordination, la patience et même la concentration. Les enfants étant aujourd’hui plus allumés, dès l’âge de 3 ou 4 ans, un jeune peut commencer à jouer», expose M. Richard.
Avec de 25 à 30 pièces uniques, il est ainsi possible de construire une cinquantaine de modèles jusqu’à maintenant. Ce chiffre pourrait évidemment s’accentuer au fil du temps avec un peu d’imagination.
Celui qui sillonne les salons du genre constate rapidement l’intérêt des jeunes lorsqu’ils passent devant sa table.
«Les enfants n’ont pas beaucoup de kiosques qui leur sont consacrés vu l’âge relativement élevé des gens présents ici. C’est pour ça que quand ils passent devant le mien, ils s’empressent de sauter sur mes blocs», raconte le sympathique inventeur.
Méconnus encore pour la majorité, M. Richard aimerait voir ses cubes être commercialisés prochainement. Il croit, de plus, que son idée pourrait très bien servir dans les écoles et auprès de personnes handicapées. Les intéressés peuvent par ailleurs aller voir les cinq cubes en démonstration à la boutique Chez Tante Lucie.
Des poupées étonnamment réalistes
Présente également à Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Lucie Corriveau a pu exposer ses poupées très réalistes aux Centricois présents.
Fait de silicone et de vinyle, les bébés attirent l’œil par leur apparence, mais également par leur comportement.
«Lorsqu’on les prend dans nos bras, ils ont l’air réels. Certains respirent, d’autres peuvent parler. Ils font tous un petit quelque chose de spécial et chaque poupée est unique», explique Mme Corriveau, venue de Waterville pour le salon.
Celle qui fabrique ce type de poupée depuis six ans peut ainsi créer un mannequin à partir d’une photo fournie par le client. La reproduction peut aller d’un bébé prématuré jusqu’à un enfant de 4 ans.
«C’est le type de poupée parfaite pour des personnes âgées qui sont seules. Ça leur permet d’avoir une présence et d’avoir quelque chose pour s’occuper. C’est excellent pour la motricité aussi, étant donné qu’on peut changer les vêtements du petit», souligne Mme Corriveau, croyant également que son produit peut très bien servir en thérapie.
Cette dernière conclut en spécifiant qu’elle n’a eu qu’une seule commande en six ans d’une famille pour faciliter le deuil d’un jeune enfant, contrairement à ce que les gens peuvent imaginer.
