DRUMMONDVILLE. Charles Lambert, qui a fait l’acquisition il y a deux semaines de Taxi Central en compagnie de sa partenaire Jacynthe Gauthier, considère avoir fait une bonne affaire alors que l’entreprise de 36 véhicules a complété la modernisation tant de ses installations que de son équipement informatique.
Taxi Central, dont les bureaux sont situés au 1350 de la rue Hébert, près du fleuriste Bergeron, possède les 35 permis (plus un temporaire) autorisés dans la région de Drummondville par le ministère des Transports du Québec.
«J’ai décidé d’acheter Taxi Central récemment parce que c’était une bonne affaire à saisir», a confié Charles Lambert en parlant de la transaction qu’il a réalisée avec l’ex-propriétaire Daniel Rainville. «Je ne connais pas le monde du taxi, mais je connais la gestion. Actuellement, je prends du temps pour mettre en place une bonne administration de l’entreprise et, une fois que cela sera complété, ça fonctionnera sans que je sois obligé d’être là. Je ne suis pas du genre à venir sur les lieux pour faire des critiques. Il y a un bon directeur général sur place et c’est à lui de mener l’affaire».
Le directeur général, c’est Gilbert Bondu. C’est lui qui, entre autres, supervise le travail des quelque 60 employés dont une demi-douzaine de répartiteurs qui assurent une réponse aux appels 24 heures par jour, sept jours par semaine. Il n’y a pas seulement que des bureaux dans le bâtiment de Taxi Central; il y a aussi une petite salle de repas pour les employés, un lave-auto, incluant un appareil de nettoyage pour la vomissure (il paraît que ça arrive plus souvent qu’on pense…), et un garage pour l’entretien où travaille un mécanicien à temps plein.
«Ici le service, ça n’arrête pas, souligne Gilbert Bondu. En moyenne, nous recevons environ 700 appels par jour, mais il y a souvent des journées, comme le vendredi, où ça dépasse les 1100 appels. Il y a des mois où ça atteint près de 20 000 appels. Ce n’est pas un service qui va en diminuant. C’est vrai qu’il n’y a plus de discos en ville et qu’il y a moins de places pour sortir. Les jeunes font maintenant leurs partys dans des maisons privées. Ils achètent leurs bières au dépanneur, ce qui revient moins cher que dans les bars, et ils peuvent fumer sans interdiction», a-t-il fait remarquer.
Communication informatisée
En plus des rénovations apportées à l’édifice, l’entreprise est également passée à l’ère du numérique.
«Dorénavant, le conducteur utilise une tablette numérique dans sa voiture, sur laquelle il se voit proposer d’aller à tel endroit. Il accepte par une simple pression du doigt sur l’onglet approprié. Le répartiteur sait alors immédiatement quel conducteur a accepté la commande et dans combien de temps, de par sa position géographique, il arrivera à destination. Il n’y a plus de radio émetteur-récepteur bruyant dans les taxis. Maintenant, c’est totalement silencieux. C’est beaucoup mieux pour le conducteur ainsi que pour le passager», d’expliquer le directeur général.
Charles Lambert s’est aussi porté acquéreur du Ju-Cep en février 2011. Le célèbre restaurant s’est refait une beauté récemment et, là encore, il n’entend pas s’y présenter souvent. «J’y vais manger une ou deux fois semaines, c’est tout… Une fois que la gestion est bien installée, ça doit aller tout seul», soutient-il.