DRUMMONDVILLE. Deux suicides d’adolescents survenus ces dernières semaines préoccupent le Centre d’écoute et de prévention suicide (CEPS) Drummond et sa directrice générale Sandrine Van Houtte tient à affirmer que l’aide existe pour contrer ces moments de détresse.
Alors que se tiendront en fin de semaine les funérailles de l’une de ces victimes âgée de 16 ans, quelque deux semaines après un événement semblable, Sandrine Van Houtte juge que le moment est opportun pour faire valoir que «le suicide n’est pas une option», comme l’a rappelé la récente Semaine nationale de prévention du suicide.
«La population est touchée quand elle voit des jeunes passer à l’acte. Des parents paniqués nous appellent pour dire qu’ils trouvent que leur ado ne va pas bien. Il faut réaffirmer que l’aide existe, que des gens sont prêts à écouter et que le service est extrêmement rapide», souligne-t-elle.
Plusieurs écoles à Drummondville ont eu à vivre avec ce phénomène de gestes volontaires au cours des dernières années. «Cela se répercute non seulement sur les proches et la famille, mais également sur les amis. Ceux-là qu’on appelle les endeuillés par suicide ont aussi besoin de se faire entendre», de faire remarquer Mme Van Houtte.
Selon elle, il y a là un problème de santé publique qu’il ne faut pas sous-estimer.
Pourtant, il y a quelques années, on soulignait que le taux de suicide chez les jeunes avait baissé de 50 % au Québec.
Le numéro de téléphone pour le Centre d’écoute et de prévention suicide est le (819) 477-8855.
