DRUMMONDVILLE. Le déséquilibre entre ce que les Drummondvillois paient pour leurs infrastructures et la contribution des gens des municipalités avoisinantes qui utilisent ces services est évalué à un million de dollars annuellement.
C’est ce qui ressort d’une étude menée par une firme externe mandatée par la Ville de Drummondville pour évaluer le coût réel des opérations des infrastructures ainsi que leur financement, a fait savoir Alexandre Cusson, mercredi soir. Le déséquilibre en question est imputable à environ 70 % aux municipalités de la MRC et la balance, à celles de l’extérieur.
Lors du Souper du maire, Alexandre Cusson a clairement indiqué qu’il fallait mettre fin à cette iniquité. Différents scénarios avec les municipalités concernées sont sur la table. La voie facile, sans entente, serait de demander aux gens de payer le coût réel, par exemple, pour inscrire son enfant à une activité. Une autre option serait qu’il y ait des ententes financières entre Drummondville et lesdites municipalités pour que les résidents de celles-ci puissent avoir la carte Accès-Loisirs et puissent utiliser les services aux mêmes tarifs. «Pour moi, il y a un principe qui est très clair et c’est l’équité. Je n’accepterai pas que les payeurs de taxes de Drummondville payent de leurs poches et qu’il y ait des gens qui choisissent d’aller habiter dans d’autres municipalités puissent profiter de services payés par les gens de Drummondville», a indiqué M. Cusson aux médias. Le million de dollars correspond à 1,5 % des taxes pour les contribuables, a-t-il précisé.
«On a constaté que dans certains cas, il y a une iniquité importante entre ce que paient les Drummondvillois et ce que paient les gens des autres municipalités. Ce que ça veut dire, en clair, c’est que nos contribuables paient pour que les gens d’ailleurs utilisent leurs installations», résume le maire de la situation.
Le maire a fait savoir qu’il souhaite que les discussions se fassent dans un climat de collaboration et de confiance. «Ce sont nos premiers partenaires et les premières personnes avec qui l’on doit s’entendre.»
Alexandre Cusson est convaincu que lui et ses homologues peuvent en arriver à une solution de type gagnant-gagnant, que tous en aient pour leur argent et que tous paient leur juste part.
«Je l’ai dit, ce n’est pas une question de chicane, c’est une question de collaboration et d’équité.»