DRUMMONDVILLE. «Le GODD, le Groupe des opposants au développement de Drummondville, ne cesse de mettre des bâtons dans les roues de ceux qui souhaitent faire avancer notre communauté», a lancé, cinglant, Alexandre Cusson, à l’endroit des opposants au dépotoir, tout en ridiculisant l’action portée en justice contre la Ville.
Le maire de Drummondville a accusé le Groupe des opposants au dépotoir de Drummondville, de son vrai nom, de tenter de bloquer le développement économique de la ville.
«À la fin du mois de février, la Ville de Drummondville a reçu une action en justice complètement farfelue», a poursuivi le premier magistrat lors du souper du maire. Il a d’ailleurs qualifié de cirque médiatique, leur passage au Palais de justice.
Alexandre Cusson a rappelé certains faits, notamment que le groupe a été débouté en Commission municipale, que le règlement de zonage voté par l’ancienne Ville de Saint-Nicéphore n’avait pas été modifié et que la décision finale était du ressort du Gouvernement du Québec.
Il a ajouté que plusieurs des membres du GODD avaient été candidats aux élections municipales de 2013. Il a aussi mentionné que l’action prise, selon lui, pour des motifs politiques, aura des répercussions financières pour les contribuables. «Quand on s’attaque à la Ville, on s’attaque aux citoyens. Et pour défendre les droits des citoyens, la Ville n’a pas le choix, elle devra se résoudre à dépenser des dizaines de milliers de dollars en frais juridiques (…) C’est l’argent des payeurs de taxes que le groupe va nous obliger à utiliser pour payer des avocats plutôt que d’investir dans de nouveaux projets.»
M. Cusson a également mentionné que depuis l’élection du nouveau conseil, une commission consultative sur l’élimination des déchets ultimes avait été créée. La consultation des Drummondvillois sera d’ailleurs entreprise prochainement. «Contrairement au groupe des opposants au développement de Drummondville, la Ville est en mode solution.»
Cette action en justice, Alexandre Cusson ne l’avait pas du tout vu venir. Il s’agit pour lui d’une surprise totale. «On ne peut pas, demain matin, arrêter d’enfouir nos vidanges. On va les garder dans nos cours? On va les envoyer dans notre cabanon? (…) Pourquoi y aller de cette façon-là, dans une histoire de cour totalement loufoque ? (…) Ça tient du cirque. Si on m’avait annoncé que le Cirque du Soleil s’installait à Drummondville, j’aurais pensé que c’était la même chose.»