DRUMMONDVILLE. Une maman et quelques parents tâtent le pouls de la population pour connaître l’intérêt de voir s’implanter une école alternative publique à Drummondville.
Cette mère de famille, Marie-Christine Brunelle, a récemment entrepris des démarches à cet effet. Elle a déjà quelques noms de parents prêts à s’investir dans le projet et elle interpelle maintenant la population pour voir s’il y aurait d’autres gens intéressés.
Une fois qu’un nombre suffisant de parents seront recrutés, l’étape suivante sera de démontrer à la Commission scolaire des Chênes qu’il y a un intérêt. Mme Brunelle souhaite ainsi rallier entre 20 et 50 parents.
Par la suite, si la CSDC décide d’aller de l’avant, il sera de son ressort de mettre sur pieds l’école, en collaboration avec le groupe de parents. La mise en place pourrait se faire sur les deux à trois prochaines années. À noter qu’à cette étape-ci du projet, précise Mme Brunelle, la commission scolaire n’est pas encore impliquée dans le projet.
Les écoles publiques alternatives suivent, comme les autres écoles, le programme du ministère de l’Éducation. Le type d’apprentissage y est toutefois différent. «Au lieu que l’enfant soit assis en classe à écouter le professeur, il apprend par projets et par le jeu. Il est très impliqué dans l’école», explique Marie-Christine Brunelle.
Les élèves peuvent choisir le projet qui les motive et c’est à travers celui-ci qu’ils font leurs apprentissages. Ils travaillent beaucoup sur eux-mêmes, apprennent à se connaître et à connaître leurs forces et leurs faiblesses. L’évaluation est aussi différente. Au lieu d’être écrite, elle est verbale. «L’enfant n’est donc pas toujours poussé et évalué avec la performance», note la mère de famille.
Celle qui œuvre dans le domaine de l’éducation a eu l’idée de se lancer dans ce projet alors qu’elle songeait à l’école éventuelle pour ses enfants. «Je me disais alors que je voulais que mes enfants apprennent en s’amusant, en jouant comme c’est dans la nature de l’enfant et comme ils le font à la maison et en CPE tout au long de la petite enfance.»
La maman ajoute qu’elle souhaite que ses petits aiment aller à l’école, qu’ils soient motivés et actifs dans leurs apprentissages et non surchargés et passifs. «Je veux qu’ils apprennent en comprenant ce qu’ils font, et non dans la performance.»
Au sein d’une école alternative, les parents sont très engagés et présents; raison de plus pour convaincre Mme Brunelle.
Pour informations : projetecole@cgocable.ca ou 819 475-7528
Quelques-uns des principes de l’école publique alternative
-L’intervention éducative des enseignants et des parents mise sur le goût d’apprendre et les intérêts personnels de l’élève pour qu’il devienne un apprenant à vie.
-L’intervention éducative des enseignants et des parents prépare l’élève à jouer un rôle actif dans une société plus juste, plus solidaire et plus planétaire.
-Parents, enseignants et élèves forment une communauté d’apprentissage dans un esprit de co-éducation.
Source : www.repaq.org