Alexandre Cusson : «La fierté en héritage»

Alexandre Cusson : «La fierté en héritage»
En fin amateur de sport

JEUX DU QUÉBEC. Alexandre Cusson a-t-il le don d’ubiquité? Sur chaque plateau sportif où les envoyés de TC Media débarquaient durant les deux blocs de compétitions de la 50e finale des Jeux du Québec, ils croisaient le maire de Drummondville. Tantôt assistant à un match de ringuette, tantôt félicitant un judoka, tantôt s’extasiant devant les exploits des patineurs de vitesse…

En fin amateur de sport, Alexandre Cusson explique qu’il ne voulait rien manquer de l’action.

«J’aime la compétition. Toute ma vie, j’ai travaillé en éducation. De voir des jeunes vivre leur passion, réaliser des rêves et se dépasser, c’est réjouissant pour moi. C’est super important de former nos jeunes, que ce soit par le sport ou autre chose. Quand on y arrive, on se prépare un meilleur monde», a commenté le premier magistrat lorsque croisé pendant la finale de hockey masculin à l’Olympia Yvan-Cournoyer.

«Comme maire de Drummondville, j’ai passé une semaine extraordinaire. Ce qui m’a impressionné le plus, c’est qu’il y avait toujours du monde. Partout où j’allais, c’était toujours difficile d’entrer. C’est un résultat au-delà de nos espérances.»

Et quels ont été les coups de cœur du maire?

«Voir les filles gagner la médaille d’or, c’était un moment spécial. Pour l’ensemble des matchs de hockey du Centre-du-Québec, j’ai trouvé qu’il y avait une ambiance extraordinaire. Comme plusieurs, j’ai été séduit par la piste de ski de fond au Village québécois d’antan. Au deuxième bloc, j’ai adoré les installations de la boxe au Centre communautaire Pierre-Lemaire. C’était un plateau monté de toutes pièces, mais on avait pourtant l’impression d’assister à un vrai gala de boxe.»

«Bref, Drummondville a démontré son savoir-faire à tout le Québec cette semaine», a-t-il ajouté en levant son chapeau au comité organisateur, à Michel Viens, à Denis Gauthier ainsi qu’à l’armée de bénévoles des Jeux.

«On avait une équipe du tonnerre. Ces gens d’expérience ont travaillé presque deux ans sur les Jeux. Ça a donné lieu à un succès encore plus important que j’avais espéré.»

Le maire Cusson n’a d’ailleurs pas tari d’éloges pour l’héritage que ces Jeux laisseront à sa ville. «L’héritage, c’est beaucoup la fierté. Les gens sont fiers. L’autre gros plus pour Drummondville, c’est la concertation entre les établissements scolaires et les associations sportives. On a toujours été reconnu comme un milieu de concertation, mais là, on a poussé le concept encore plus loin.»

Maintenant que les Jeux d’hiver sont chose du passé, Drummondville peut-elle déjà rêver d’attirer une finale provinciale d’été dans un avenir rapproché? Avec la piste d’athlétisme, les terrains de tennis en terre battue et la rivière Saint-François, tous les éléments sont en place pour qu’un tel scénario se matérialise.

«Une chose est sûre, on n’attendra pas encore 45 ans avant de présenter d’autres Jeux. Certaines villes de moindre importance l’ont fait deux fois. Ça ne se fera pas dans cinq ou six ans, car plusieurs villes sont intéressées. Mais ça pourrait être un beau défi», a conclu Alexandre Cusson, en rappelant que Drummondville vibrera auparavant au rythme du tennis professionnel dans le cadre du Challenger Banque nationale, dans quelques jours, puis d’un autre événement multisport dès 2016 : les Jeux nord-américains des pompiers et des policiers.

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