DRUMMONDVILLE. Les Résidences René-Léosa, spécialisées dans les soins pour personnes ayant un déficit cognitif et/ou physique, ouvriront leurs portes d’ici peu sur la rue des Tours, à Drummondville, au terme d’un investissement de près de cinq millions de dollars.
Les travaux de construction sont à toutes fins utiles terminés au 1105, rue des Tours (coin 110e avenue et boulevard Saint-Joseph), près du Boisé de la Marconi. Le bâtiment comprendra 64 chambres réparties sur deux étages. Celles de l’étage du bas seront attribuées aux gens à mobilité réduite et celles du haut seront réservées aux personnes avec un déficit cognitif (ex: Alzheimer).
Comme le spécifie le propriétaire Patrick Soulières, il s’agit du troisième établissement des Résidences René-Léosa, après ceux de Sorel et de Beloeil. «Il n’y a pas beaucoup de résidences comme la nôtre qui sont conçues pour fournir les soins de A à Z pendant 24 heures sept jours sur sept. Entre 30 et 40 emplois seront créés pour assurer ces services. Les deux étages seront gérés de façon indépendante. Il y aura une salle à manger et une salle commune sur chaque étage. Par petits groupes, c’est beaucoup mieux», de faire remarquer M. Soulières.
Il a expliqué que le nom de René-Léosa est inspiré des prénoms des grands-parents de sa conjointe Danielle Lavallée. «Léosa Lavallée a été enseignante à Drummondville durant de nombreuses années, son nom va certainement sonné une cloche à certaines personnes de la région. Elle est décédée à un âge avancé il y a 10 ans», a-t-il mentionné.
Selon M. Soulières, sur les 64 chambres disponibles, une cinquantaine ont déjà trouvé preneur. «Le CSSS a pris entente avec nous pour en réserver 42. Cela leur permettra de désengorger le Centre d’hébergement Frederick-George-Heriot», a-t-il dit.
En ce qui concerne les prix, il n’y aura qu’un seul tarif, soit de 2500 dollars par mois. «En considérant qu’un crédit d’impôt de 500 $ s’applique, le coût revient à 2000 dollars et cela comprend tous les services et toutes les dépenses sauf celles liées aux médicaments. Si une personne a besoin d’une injection, il n’y aura pas de frais supplémentaire», a tenu à préciser Patrick Soulières.
Selon lui, la première patiente entrera le 12 mars. Par la suite, d’autres s’ajouteront lentement mais régulièrement, car, pour chaque personne, la pharmacie située juste en face sera mise à contribution pour la gestion et la livraison de ses médicaments.