HOCKEY. Âgé d’à peine 22 ans, mais déjà à sa quatrième saison dans la Ligue nationale de hockey (LNH), Sean Couturier s’est établi comme l’un des meilleurs centres défensifs du circuit. L’ancien joueur étoile des Voltigeurs devenu un Drummondvillois d’adoption se sent maintenant prêt à contribuer davantage à la production offensive des Flyers de Philadelphie.
Employé au centre du troisième trio de l’équipe, entre R.J. Umberger et Matt Read, Couturier affronte les Sidney Crosby, John Tavares et autres Alex Ovechkin de ce monde match après match. S’il retire une grande fierté de son jeu fiable en défensive, l’attaquant de 6 pieds, 3 pouces et 197 livres cherche maintenant à générer plus d’attaque lorsqu’il saute sur la glace.
«Dans le rôle qu’on me donne, je dois être solide dans les deux sens de la glace. Offensivement, je me sens un peu plus confiant avec la rondelle cette saison. Je contrôle un peu plus le jeu en zone neutre et en entrée de territoire. Notre ligne provoque des occasions près du filet, mais il s’agit maintenant d’exécuter. On doit commencer à capitaliser davantage sur nos chances de marquer», a commenté Couturier lorsque croisé au Centre Marcel-Dionne, le week-end dernier.
Plus tôt cette saison, l’entraîneur-chef Craig Berube, qui est d’ailleurs secondé par l’ex-Voltigeur Ian Laperrière derrière le banc des Flyers, n’a pas caché qu’il s’attendait à voir son numéro 14 prendre un peu plus de risques offensivement.
«Si notre trio finit la soirée à +1 chaque soir, ça donnera une meilleure chance à l’équipe de gagner», a fait remarquer Couturier, qui revendique maintenant plus de 250 matchs d’expérience dans la LNH et 18 autres dans les séries de la Coupe Stanley depuis que les Flyers l’ont repêché au huitième rang au total en 2011.
Collectivement, Couturier et les Flyers traversent une saison plutôt laborieuse jusqu’à maintenant. L’équipe occupe le 12e rang du classement dans l’Association de l’Est, à une dizaine de points d’une place en séries éliminatoires. Avec seulement 33 matchs à disputer d’ici la fin du calendrier régulier, le temps commence donc à presser pour les Broad Street Bullies.
«On semble ne pas être capable de prendre notre envol. On gagne deux matchs, puis on en perd deux. On a eu quelques blessures et un peu de malchance ici et là. La perte de Kimmo Timonen pour toute la saison nous a fait mal. Bref, c’est un peu de tout en général. Dans les matchs serrés qu’on devrait gagner, on semble trouver le moyen de perdre», a expliqué Couturier.
«En même temps, on a beaucoup de talent, a-t-il poursuivi. On croit encore en nous. On est une bonne équipe. Chaque club passe à travers des moments plus difficiles. Il s’agit juste de partir sur une séquence victorieuse. Si on peut renverser notre tendance à échapper les matchs serrés, on va être dans la course. Et une fois rendu en séries, tout est possible.»
En compagnie de sa conjointe Laurence Dionne, qu’il a rencontrée durant son stage junior avec les Voltigeurs, Couturier a acquis une maison à Drummondville l’été dernier. Le couple n’a pas hésité à sauter dans un avion pour passer du temps aux côtés de leurs proches et leurs amis durant la pause du match des étoiles de la LNH.
«C’est toujours plaisant de revenir à l’aréna et de voir des gens qu’on connaît. Je ne connais plus vraiment de joueurs de l’équipe, puisque Charles-David Beaudoin et Jérome Verrier étaient les derniers avec qui j’ai joué. Je constate toutefois que les Voltigeurs sont une équipe jeune, mais toujours aussi travaillante», a souligné Couturier.
Ayant disputé trois saisons dans l’uniforme des Voltigeurs entre 2008 et 2011, Couturier continue de s’entraîner chaque été sous la supervision du préparateur physique de l’organisation, François Pellerin.
Cette saison avec les Flyers…
49 matchs joués
10 buts
12 passes
22 points
Différentiel de -1
22 minutes de punition
Dans la LHJMQ…
– Coupe du Président en 2009
– Trophée Jean-Béliveau (champion pointeur) en 2010
– Trophée Michel-Brière (plus efficace) en 2011
– Trophée Michael-Bossy (meilleur espoir) en 2011