DRUMMONDVILLE. La Ville de Drummondville confirme qu’elle a collaboré avec l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dans son enquête sur les contrats octroyés par l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Les autorités municipales ont jugé bon de faire cette mise au point aujourd’hui à la suite d’une révélation parue dans certains journaux à l’effet que l’UPAC enquête sur divers contrats octroyés par l’Université du Québec à Trois-Rivières et liés, entre autres, à l’implantation du campus de Drummondville.
Selon Le Nouvelliste à Trois-Rivières, l’UPAC a eu la puce à l’oreille après avoir reçu des plaintes internes en provenance de l’université. Yves Tousignant, président du conseil d’administration de l’UQTR, a dit en ignorer la source. La visite des enquêteurs de l’UPAC est survenue en juin dernier.
Pour sa part, la Ville tient à préciser qu’en aucun temps, elle n’a fait l’objet d’une enquête.
Le communiqué indique qu’une «rencontre s’est déroulée l’été dernier entre des membres de la fonction publique de la Ville de Drummondville et des enquêteurs de l’UPAC, qui souhaitaient en savoir plus sur l’origine et l’évolution du projet, dont les contrats qui ont été accordés par l’UQTR. Cette rencontre s’est tenue avant l’octroi des contrats de construction par la Ville de Drummondville via des appels d’offres publics qui, rappelons-le, ont permis des économies de 6 millions de dollars. Aucune question portant sur ces contrats n’a été adressée à la Ville».
Quelques semaines plus tard, rappelle le communiqué, le montage financier du futur campus universitaire a reçu l’approbation des instances gouvernementales, à savoir le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, de même que le Ministère des Finances.
La Ville de Drummondville fait savoir qu’elle n’émettra aucun autre commentaire.