DRUMMOND. L’arrivée d’une nouvelle psychiatre au CSSS Drummond aura des effets positifs sur la liste d’attente ainsi que sur la gamme des services offerts dans le département de la psychiatrie.
Dre Annick Michaud a fait son entrée en septembre au CSSS Drummond. «Au niveau de la liste d’attente et au niveau des services que l’on offre, déjà, ça fait beaucoup de bien», fait savoir le directeur des services professionnels de l’établissement, Luc Gilbert.
Le CSSS compte dorénavant neuf psychiatres pour adultes et une pédopsychiatre. À cela s’ajoute un poste en pédopsychiatrie qui est ouvert. À titre comparatif, en 1998, Dr Gilbert était le seul de l’établissement.
«De passer de 1 à 11, c’est certain que notre gamme de services s’est étendue», indique-t-il. L’offre s’est notamment diversifiée à l’hospitalisation et aux cliniques externes. Les psychiatres sont également devenus, au fil des ans, répondants dans les groupes de médecine de famille et les CLSC. Les gens atteints de troubles de personnalité et les jeunes psychotiques sont aussi mieux desservis.
Dr Gilbert ajoute que la demande a considérablement augmenté, d’une part avec la hausse de la population et de l’autre, avec une meilleure sensibilisation à la santé mentale. Les gens, étant plus sensibilisés, sont plus portés à consulter. L’amélioration de la collaboration avec les médecins généralistes a aussi eu un effet d’augmenter la clientèle du département de psychiatrie.
«Est-ce que c’est suffisant? Je vous dirais que si on en avait deux ou trois de plus, on les ferait travailler sans aucun problème. Mais on ne se plaindra pas», commente le spécialiste.
Le CSSS attendait la confirmation de ce poste du gouvernement depuis janvier. Il s’agit d’un poste qui était vacant à Shawinigan et pour lequel autant l’Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec que les intervenants de Shawinigan s’étaient entendus pour qu’il soit transféré à Drummondville.
Après avoir reçu l’accord de l’Agence et des intervenants de Shawinigan, le CSSS Drummond devait attendre la confirmation du ministère de la Santé pour aller de l’avant. «Et ça a été vraiment long, alors qu’ils devaient simplement s’assurer, au Ministère, qu’on n’allait pas chercher un poste ailleurs que dans notre région», mentionne Dr Gilbert.
