DRUMMOND. Au dire du maire de Drummondville, Alexandre Cusson, les chances sont très grandes que le Centre-du-Québec puisse compter sur son propre centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) dans le cadre de la réforme Barrette.
M. Cusson et son homologue de Victoriaville, Alain Rayes, rencontreront le ministre Gaétan Barrette au cours des prochains jours pour discuter des possibilités que le Centre-du-Québec ne dépende pas du même centre intégré que la Mauricie. Les deux élus souhaitent que la région soit reconnue à part entière et ait sa propre gouverne.
Les amendements apportés lundi par le ministre à son projet de loi ne touchent pas le territoire desservi par la région sociosanitaire 04, soit Mauricie et Centre-du-Québec. Toutefois, la région n’aurait pas été oubliée. C’est ce qu’aurait laissé entendre un employé du cabinet du ministre qui a communiqué avec M. Cusson en début de semaine. Selon le fonctionnaire, le ministre continuera d’apporter des amendements au projet de loi et chaque article sera revu.
«Ils nous ont appelés pour nous dire de ne pas prendre cela comme une fin de non-recevoir», relate M. Cusson au sujet de l’absence d’amendement spécifique à la demande de MM Cusson et Rayes dans le document déposé lundi.
Parallèlement, M. Cusson voit d’un très bon œil que les particularités des Îles-de-la-Madeleine aient été reconnues et que le territoire hérite d’un CISSS au lieu d’être sous la même administration que la Gaspésie. Il rappelle que toutes les régions administratives du Québec ont leur propre CISSS et que le Centre-du-Québec est plus populeux que d’autres régions qui ont leur centre intégré. Il juge que ce sont tous des arguments qui placent sa région dans une position avantageuse et qu’il serait difficile en ce sens de ne pas lui donner son propre CISSS.
Mentionnons que des réorganisations proposées par M. Barrette touchent aussi les régions de l’Estrie et de la Montérégie, en raison de particularités démographiques, géographiques ou cliniques.