DRUMMONDVILLE. Mélanie Bellemare, une ex-employée du député François Choquette, lui reproche de l’avoir licenciée sans raison valable.
L’information a été divulguée en fin de semaine par Radio-Canada, qui précise que Mme Bellemare venait tout juste d’obtenir sa permanence, quelques mois après avoir été embauchée. Le bureau de François Choquette, situé sur la rue des Forges, est resté silencieux sur ce sujet et c’est plutôt l’attachée de presse du caucus du NPD, Véronique Breton, qui a retourné l’appel de L’Express. Le journal cherchait à obtenir une entrevue avec le député de Drummond.
Mme Bellemare a déclaré à Radio-Canada que «tout allait super bien, je n’avais que des félicitations, et tout d’un coup, il m’emmène aux ressources humaines en me disant qu’il y avait des choses à modifier dans mon travail». Il appert que M. Choquette lui aurait reproché d’avoir échoué à apporter les correctifs nécessaires à son travail.
«Les allégations de Mme Bellemare sont fausses et on va les contester», a affirmé ce matin Mme Breton, seule personne autorisée, de toute évidence, à prendre la parole dans cette affaire, qui pourrait bien aboutir devant le tribunal. L’attachée de presse a tenu à ajouter: «Son congédiement était justifié. Mme Bellemare a décidé elle-même d’abandonner le processus prévu dans notre convention collective pour ce type de situation. Elle a choisi ensuite de poursuivre le syndicat».
Un autre cas de congédiement dit abusif a été rapporté par Radio-Canada, soit celui de Bouchra Taïbi, qui travaillait pour la députée néo-démocrate Hélène Leblanc. Les deux femmes, selon la société d’état, soutiennent que le NPD a tenté de tuer dans l’œuf les démarches de contestation qu’elles avaient entamées. Elles disent avoir été congédiées injustement et accusent le parti d’avoir tenté de les convaincre de renoncer à porter plainte contre le député qui les employait.